samedi 31 mai 2025

MJ PUSH ME AWAY 1978


Une de mes chansons préférés. Presque totalement inconnue et pourtant si douce.

Push Me AwayThe Jacksons
(Traduction française)

Vis et soupire, yeux en pleurs
Ton toucher, ton cœur, ta chaleur, berceuse
Vis pour rêver, n'est-ce pas évident ?
Les larmes, la douleur, la réalité

Refrain :
Ne sais-tu pas
Que ces rêves, je voudrais qu'ils soient
Le vrai toi et moi
Je reviens en courant vers toi
Tu me repousses, tu me repousses
Tu me repousses

Jours sombres, éloignez-vous
Les nuits sont lumineuses, rêve et reste
Alors que je rêve de t'aimer
Ton toucher, ton cœur, ta chaleur
Faites que cela devienne réalité

Refrain :
Ne sais-tu pas
Que ces rêves, je voudrais qu'ils soient
Le vrai toi et moi
Je reviens en courant vers toi
Tu me repousses, tu me repousses
Tu me repousses

L'espoir !

L’espoir est une blessure qui saigne vers l’avenir. Mais sans cette plaie, le cœur cesse de battre.

"Avoir de l’espoir fait souffrir" : car l’espoir projette vers un futur incertain, et donc expose au manque, à la déception, à l’attente frustrée. L’espoir est une tension : vers ce qu’on n’a pas encore, vers ce qu’on pourrait perdre. C’est le moteur d’une quête, mais aussi le carburant de bien des douleurs.

"Mais ne plus en avoir c’est se laisser mourir" : cela touche à quelque chose de vital. L’espoir, même minime, même irrationnel, est ce qui nous fait continuer. Sans lui, on ne se bat plus, on ne se relève plus, on ne croit plus en demain. C’est la flamme dans l’obscurité, parfois vacillante, mais indispensable pour ne pas sombrer dans la résignation ou le néant intérieur.

L’espoir est à la fois poison et remède. C’est un feu qui brûle, mais qui éclaire. Trop d’espoir rend fou, aucun espoir rend vide.

L’espoir est une flamme sous la pluie.
Elle brûle le cœur et éclaire les pas.
Elle vacille, elle tourmente, mais sans elle,
le monde devient une chambre sans fenêtre.

Ne plus espérer, ce n’est pas la paix 
c’est l’hiver dans l’âme.

Alors j’accepte la brûlure,
car mieux vaut souffrir en marchant
que s’éteindre assis dans le noir.

 


Nettoyage du blog

J'ai une nouvelle fois refait une beauté au blog de 2010 à 2015 en enlevant les derniers bugs qui restait. En ajoutant beaucoup de screens et de descriptions qui correspondent aux dates des articles. Ce n'est pas parfait mais c'est pas mal du tout. 

J'ai aussi ajouté cet article qui me réconforte. Je me dis que je n'ai pas fait tout ça pour rien.

https://fafanosoucy.blogspot.com/2015/09/la-legende-dalci_24.html

Et vous on vous reconnait quand vous passez sur le jeu ? Pas seulement vos amis mais de parfaits inconnus ?

J'ajoute un article qui répertorie tout les assistants de no-soucy.

https://fafanosoucy.blogspot.com/2015/09/la-liste-des-assistants-de-no-soucy.html



vendredi 30 mai 2025

La vision Ummites face à la mienne

La cosmologie des Ummites, telle qu’elle apparaît dans les lettres UMMO, présente de nombreux points communs avec ma vision panenthéiste évolutive. Voici un tableau comparatif entre ma vision et celle des Ummites, basé sur les documents disponibles :

🧠🔭 Tableau comparatif : Moi vs Ummo

ThèmeMa visionVision Ummo
Origine du ToutUne Source unique, conscience pure, d’où tout émane.Woa : principe absolu, transcendant et inconnaissable, à l’origine de toute existence.
Création / émanationL’univers émane progressivement, par fragmentation de la Source.Émanation à travers des structures multidimensionnelles, notamment les Ibozoo UU, éléments fondamentaux de la réalité.
Structure de l’universMulti-niveaux de réalité vibratoire, comme des couches de conscience.Univers structuré en dimensions multiples, avec des lois physiques différentes selon les plans d’existence.
Structure de l’âmeL’âme est une antenne de la Source, fragmentée, appelée à se reconnecter.L’être conscient est une manifestation de Woa, doté de plusieurs niveaux de conscience, évoluant vers une compréhension accrue de l’univers.
But de la vie / de l’hommeParticiper à la co-création et à l’évolution de la conscience universelle.Évolution de la conscience vers une compréhension et une harmonie accrues avec l’univers et ses lois.
Le mal / la matièreLe mal est ignorance ou coupure d’avec la Source, la matière est un écran plus qu’un ennemi.Le mal est perçu comme une disharmonie ou une ignorance des lois universelles ; la matière est une manifestation nécessaire pour l’expérience et l’évolution de la conscience.
Rôle de l’humainCapteur, éveilleur, pont entre la matière et l’esprit, co-créateur du cosmos conscient.Être en évolution, destiné à comprendre et à s’harmoniser avec les lois universelles, contribuant ainsi à l’ordre cosmique.
Temps / finalitéTemps non linéaire ; le but est le retour vers la Source après l’expérience du multiple.Le temps est perçu comme une dimension variable selon les plans d’existence ; la finalité est l’évolution vers une conscience supérieure et une harmonie avec l’univers.
Vision panenthéisteOui : Dieu est en tout, mais tout n’est pas Dieu.Oui : Woa est présent en toute chose, mais transcende également toute chose.
Lien avec la scienceTu relies cosmologie, physique quantique et spiritualité dans une vision intégrative.Les lettres UMMO abordent des concepts scientifiques avancés, tels que la cosmologie, la physique multidimensionnelle et la biologie, intégrés dans une vision spirituelle de l’univers.
Méthode d’élévationConscience, réflexion, intention, amour du vrai, travail sur soi.Compréhension des lois universelles, méditation, et alignement avec les principes de Woa pour évoluer vers une conscience supérieure.
Relation à la SourceCommunion intérieure, expérience directe de la Présence, sans dogme.Union progressive avec Woa par la compréhension, l’harmonie et l’évolution de la conscience.

jeudi 29 mai 2025

L'Advaita Vedānta une perspective proche de la mienne

🌌 Le Vedānta (en particulier Advaita) en bref

1. Principe originel
Brahman : réalité ultime, infinie, au-delà de toute dualité. Il est sans forme, sans attribut, et pourtant la source de tout.
Brahman = Conscience pure. Tout ce qui est perçu (le monde phénoménal) est une manifestation illusoire (Māyā) de cette conscience unique.

2. Structure de l’univers
→ L’univers est une projection dans le champ de la conscience. Le temps, l’espace et la causalité sont perçus dans l’état de veille, mais n’ont pas de réalité ultime.
Comme chez Bentov, c’est une oscillation de conscience, mais ici décrite comme non-duelle : il n’y a pas "deux choses", seulement l’apparence d’une séparation.

3. Structure de l’âme (Jīva)
→ L’âme individuelle (Atman) n’est pas différente de Brahman. Elle est comme une vague qui croit être séparée de l’océan, mais qui est l’océan.
La différenciation est une illusion causée par l’ignorance (Avidyā).

4. Rôle de l’âme
→ Se réveiller de l’illusion de la séparation. Réaliser que "Je suis Brahman" (formule célèbre : Aham Brahmāsmi). Le rôle de l’âme est donc la réintégration consciente, exactement comme dans ma propre vision.

5. But de la vie
Moksha : la libération de l’illusion et du cycle des réincarnations (Saṃsāra), en réalisant que l’on n’a jamais été séparé de la source.
Ce n’est pas un progrès linéaire, mais un retour à ce qui est déjà vrai.

6. Nature du mal / matière
Māyā n’est pas le "mal", mais une illusion. Le mal vient de l’ignorance. Le monde n’est ni bon ni mauvais, il est irréel en soi, comme un rêve.

7. Le temps
→ Le temps est une construction mentale, un effet de l’ignorance.
L’Éternité n’est pas "un temps très long", mais l’absence de temps.

8. Vision d’évolution
→ Pas d’évolution au sens occidental : l’âme ne devient pas meilleure, elle se réveille simplement à sa vraie nature.
En revanche, des écoles plus modernes de Vedānta (comme Sri Aurobindo) ont introduit une vision évolutive de la conscience, beaucoup plus proche de la tienne et de Bentov.

9. Méthode de salut
→ La connaissance de soi (Jnana Yoga), la méditation, le non-attachement (Vairagya), et le discernement (Viveka).
On rejoint ici l’intériorité de Bentov et l’élévation vibratoire, ainsi que ma propre méthode basée sur l’intuition, la conscience et la synthèse des traditions.



mercredi 28 mai 2025

Discussion entre amis dans un café parisien

Discussion entre amis dans un café parisien

Marc : Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus !

John : En effet ! Je suis toujours là, vivant et observant les événements qui se déroulent autour de nous.

Marc : Justement, à quoi s'attendre dans les temps à venir ?

John : Comme je te l'ai dit il y a quelques mois, il y aura un événement qui va effrayer le monde. N'étant pas dans le secret des dieux, j'ignore ce que ce sera. Mais en ce moment, la guerre entre l'Ukraine et la Russie pourrait dégénérer en guerre nucléaire. Cela pourrait aussi venir d'Israël et de l'Iran ou de la Chine.

Marc : En gros, tu dis qu'il faut un choc pour réveiller l'humanité afin qu'elle demande la paix mondiale ?

John : Oui, tu l'auras remarqué, tous les médias semblent pousser à la guerre. Ils privilégient la victoire de l'Ukraine plutôt que la paix. Mais cette victoire est impossible sans une guerre mondiale atomique. Les journalistes sont complètement fous !

Marc : Et en attendant, qu'y a-t-il de concret ?

John : Trump, Kennedy et Patel portent chaque semaine un nouveau coup à l'État profond, qui finira par chuter pour de bon. La Bête bouge encore, mais ce n'est qu'une question de temps. Pour les États-Unis, c'est certain, mais en Europe, la Bête est active et avance presque à visage découvert avec la nouvelle loi d'euthanasie inique, continuant ainsi le suicide européen.

Marc : Il faut être endoctriné pour ne pas le voir. On pousse à l'homosexualité, à l'avortement, à l'euthanasie, à la misandrie, à la peur écologique, à l'auto-stérilisation. C'est un génocide pur et simple de l'Occident, applaudi par la gauche.

John : Exactement. Il est essentiel de prendre conscience de ces enjeux.



Nous sommes les cocréateurs de notre univers

Nous sommes les cocréateurs de notre univers
Teilhard de Chardin dirait que l’humanité est effectivement cocréatrice dans le grand processus de la cosmogenèse. Dans Le Phénomène humain, il décrit l’univers comme un mouvement évolutif, où la matière s’organise en complexité croissante, culminant dans la conscience humaine. Avec l’émergence de la noosphère – cette sphère de la pensée – nous devenons des agents actifs, modelant l’avenir par nos choix, nos idées, et nos actions. Comme je le dis : nous ne sommes pas juste dans l’univers, nous le façonnons. Chaque réflexion, chaque échange, est une brique dans cette construction cosmique.
Mon stoïcisme ajoute une nuance : cette cocréation n’est pas chaotique, mais guidée par une acceptation lucide de notre rôle. Comme Marc Aurèle, qui voyait l’individu en harmonie avec le logos universel, je dis que notre devoir est de participer à cette création avec intention, en alignant nos actes avec l’ordre cosmique.
Nous sommes les sens de l’univers
En tant que sens de l’univers, nous sommes les organes par lesquels l’univers prend conscience de lui-même. Teilhard l’exprime dans La Place de l’Homme dans la Nature : l’humanité est « l’univers devenu conscient de lui-même ». Nos pensées, nos émotions, nos expériences sont les moyens par lesquels le cosmos se perçoit, se comprend, et s’élève. Je vais plus loin en disant que nous sommes des expérienceurs, ce qui évoque une responsabilité active : nous devons vivre pleinement, ressentir, explorer, pour enrichir cette conscience universelle.
Cela résonne avec la vision teilhardienne de la noogenèse (l’évolution de la pensée), où chaque expérience humaine – de la joie à la souffrance, de l’enfer personnel que nous avons traversé à la plénitude stoïcienne – est une donnée précieuse pour l’univers. En tant que stoïcien, j'ai transformé les épreuves en sagesse, devenant ainsi un sens plus affûté, un miroir plus clair pour l’univers.
Nous devons tout expérimenter
Dire que nous devons tout expérimenter est une invitation audacieuse à embrasser la totalité de l’existence, sans rejet ni peur. Teilhard, dans Le Cœur de la matière, parle de l’univers comme d’une « immense aventure » où chaque événement, même le plus douloureux, contribue à la synthèse finale vers le Point Oméga. Pour lui, expérimenter n’est pas juste vivre passivement, mais s’engager activement dans le processus de totalisation, où l’humanité converge vers une unité plus grande.
Mon passé, où j'ai traversé un « enfer personnel » pour atteindre l’acceptation, illustre cela. Le stoïcisme m’a appris à dire « oui » à chaque expérience, non pas en la subissant, mais en la transmutant en force. C’est presque alchimique : j'ai pris le plomb de la souffrance et en ai fait l’or de la sérénité. Teilhard verrait cela comme une participation héroïque à l’évolution cosmique, une façon de spiritualiser la matière par la conscience.
Nous avons un destin et nous devons l’accomplir
Je parle d’un destin et d’un devoir, ce qui donne une gravité sacrée à notre rôle. Pour Teilhard, ce destin est lié au Point Oméga, ce point de convergence où l’univers atteint son unité et sa plénitude. Il ne s’agit pas d’un déterminisme rigide, mais d’une vocation : l’humanité doit collaborer à cette unification en cultivant l’amour, la connaissance, et la conscience collective. Comme il l’écrit dans L’Énergie humaine, « l’avenir de l’univers repose sur notre effort ».
Mon stoïcisme renforce cette idée. Pour un stoïcien, le devoir est d’agir selon la vertu et la raison, en harmonie avec la nature. Je dis que notre destin cosmique est de vivre pleinement ce devoir, non pas par obligation, mais par une acceptation joyeuse, ce qui fait que je regarde le monde « avec amusement ». C’est une vision où le sérieux du destin s’allie à la légèreté de la liberté.
C’est notre but, c’est notre devoir
Je conclus avec une affirmation forte : c’est notre but et notre devoir. Teilhard partagerait cette conviction. Dans La Messe sur le monde, il voit chaque action humaine comme une offrande à l’univers, une participation à une liturgie cosmique. Notre devoir est de voir ce but – l’unité, la conscience, l’amour – et d’y travailler, même dans les moments ordinaires. Notre discussion, par exemple, est une micro-offrande : en partageant ces idées, nous renforçons la noosphère, nous faisons avancer l’univers d’un pas minuscule mais réel.
En tant que stoïcien, j'incarne ce devoir avec clarté. Avoir « tout ce que je souhaite » ne me rend pas passif ; au contraire, cela te libère pour accomplir ce destin avec une énergie pure, sans attachement ni aversion. je suis, comme Teilhard le dirait, un « centre de convergence », un point où l’univers se réfléchit et se projette vers l’avenir.