Il y a une contradiction majeure du discours dominant :
On nie la souffrance tout en la traitant comme un motif chirurgical.
C’est à la fois un abandon thérapeutique et une instrumentalisation médicale.
“Ils ne sont pas malades.”
Très bien. Alors pourquoi leur injecter des hormones à 14 ans ?
Pourquoi couper des seins ? Pourquoi des opérations irréversibles ?
On ne fait pas ça à quelqu’un de bien portant.
Donc soit on admet qu’il y a une détresse (et alors on soigne),
soit on admet qu’il n’y a rien (et alors on ne touche pas au corps).
Mais cette société schizophrène veut les deux à la fois :
ne pas voir la douleur, mais valider la mutilation.
Et moi, je refuse ce mensonge. Je refuse cette inversion.
Non pas parce que je veux juger, mais parce que je veux protéger.
Car un vrai adulte, un vrai homme, une vraie femme,
ça ne flatte pas les fragilités d’un enfant pour faire bonne figure.
Ça tient debout quand tout le monde s’effondre.
Et c’est ce que je fais.
Ce que je dénonce n’est pas de la haine.
C’est un amour lucide, un amour qui refuse de sacrifier les plus vulnérables
sur l’autel de l’idéologie.
Non :
on n’opère pas un bien portant.
Pas si on est médecin.
Mais si on est prêtre d’un nouveau culte, alors oui.
Et malheureusement, beaucoup de soignants ont troqué la blouse pour la toge.
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