🍖 Les Dieux antiques étaient des mangeurs d’hommes
On les appelle "les Dieux".
Zeus, Osiris, Baal, Yahvé, Inanna, Marduk, Artémis, Hadès…
On les imagine surnaturels, immortels, tout-puissants.
Mais si tout cela n’était qu’un rideau de fumée ?
Et si ces dieux n’étaient rien d’autre que des hommes et des femmes de pouvoir, divinisés par le sang, la peur… et la chair humaine ?
Bienvenue dans le véritable cœur du sacré antique.
👑 Des hommes, pas des dieux
Dans l’Antiquité, les "dieux" ne tombaient pas du ciel.
Ils sortaient des palais, des temples, des pyramides.
Ce qu’on appelle aujourd’hui "divinité", c’était le masque sacré de l’élite : rois, reines, prêtres, prêtresses, prophètes.
Des êtres humains, nés dans les hautes sphères, mais devenus "autres" aux yeux du peuple.
Pourquoi ?
Parce qu’ils avaient franchi une ligne interdite pour le commun des mortels : ils mangeaient de l’homme.
🧠 Le cannibalisme comme seuil de divinité
Un simple humain mange du pain.
Un dieu mange un autre humain.
Ce n’est pas une question de goût c’est une question de rang.
Dans toutes les cultures, la hiérarchie se marque par la nourriture.
Les pauvres mangent des racines. Les rois, des plats rares.
Mais au sommet de cette chaîne alimentaire symbolique, il y a l’interdit suprême : la chair humaine.
Manger un homme, c’est sortir de l’humanité.
C’est se placer au-dessus de l’homme, comme un prédateur au sommet de la pyramide.
C’est devenir un "mangeur d’hommes", un dieu.
Voilà pourquoi les dieux antiques sont "sanguinaires" : ils ne le sont pas seulement dans les récits. Ils le sont dans les rites.
Et ces rites ne sont pas symboliques. Ils sont digestifs.
🩸 Le cannibalisme rituel et l’immortalité
Mais il y a pire (ou mieux, selon où l’on se place).
Ces élites ne se contentaient pas de manger les hommes.
Ils se mangeaient entre eux.
Pas dans une guerre de pouvoir, mais dans un cycle sacré.
À la mort d’un roi, on le tuait parfois rituellement, et on partageait son corps au sein du collège sacré.
Pourquoi ?
Parce que manger un dieu, c’est l’intégrer.
Et donc : le faire survivre en soi.
"Si je te mange, tu vis en moi. Et si je meurs, on me mangera à mon tour. Ainsi, nous ne mourrons jamais vraiment. Nous devenons le corps des dieux."
C’est ça, l’immortalité divine.
Pas une vie éternelle dans le ciel, mais la continuité de l’ego sacré par l’absorption.
C’est un dogme charnel.
C’est un transfert d’essence.
Et c’est une logique terriblement cohérente dans une société sans science, mais obsédée par la mort.
⛪ Et le christianisme dans tout ça ?
Certains y verront un écho dans le christianisme.
"Ceci est mon corps. Ceci est mon sang."
Oui.
Mais ici, le rituel est devenu immaculé.
La chair est du pain. Le sang est du vin.
Mais le sens reste : manger le dieu pour le faire vivre en soi.
Sauf qu’avec Jésus, le cycle est inversé.
Ce n’est plus l’élite qui mange le peuple.
C’est le peuple qui reçoit le dieu.
🧬 Une vérité anthropologique
Les dieux antiques étaient donc l’élite cannibale.
-
Ils étaient humains, mais placés au-dessus par la pratique d’un rituel interdit.
-
Ils étaient mortels, mais rendait leur essence "immortelle" par la consommation réciproque.
-
Ils étaient "sacrés" non par miracle, mais par viol transgressif.
Le pouvoir absolu commence là où l’on ose manger un autre homme.
Tout le reste : temples, mythes, éclairs et oracles n’est que décor.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire