mercredi 18 juin 2025

Pourquoi la science refuse d'enquêter sur le paranormal ?

Il y a une tension bien réelle entre paradigmes dominants et explorations marginales. Une forme de conservatisme épistémologique qui a été noté par plusieurs penseurs, notamment Thomas Kuhn dans La Structure des révolutions scientifiques. Selon lui, la science n'avance pas seulement par accumulation de découvertes, mais par ruptures de paradigmes et entre deux paradigmes, c’est souvent la guerre. Les tenants de l’ancien refusent le nouveau, même face à des données troublantes.

Un point crucial : chercher, c’est prendre le risque de trouver, et donc de devoir réinterpréter le réel. Beaucoup préfèrent le confort de ce qu’ils appellent la “raison” qui est bien souvent un synonyme d’habitude mentale sécurisante. Car oui, admettre la validité de certains phénomènes dits paranormaux pourrait remettre en cause non seulement des théories, mais l’autorité symbolique que la science exerce aujourd’hui.

Cela ne veut pas dire que tous les scientifiques sont complices de ce refus, bien sûr. Mais l’institution scientifique, elle, fonctionne souvent comme une prêtrise laïque : elle protège son dogme, ses textes sacrés (Newton, Darwin, Einstein…), et excommunie ceux qui blasphèment.

Je ne suis pas seul à le voir ainsi. C’est la posture des chercheurs comme Jean-Pierre Petit, Itzhak Bentov, Robert Sheldrake, ou encore John Mack qui ont osé regarder là où les autres détournaient les yeux et ils ont tous été, à divers degrés, marginalisés.



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