lundi 23 juin 2025

La pensée de Rupert Sheldrake

Rupert Sheldrake est un biologiste et auteur britannique controversé, surtout connu pour sa théorie des champs morphiques et de la mémoire de la nature. Selon lui, les formes, comportements et structures de la nature ne sont pas seulement dictés par des lois physiques et des gènes, mais aussi influencés par un type de mémoire collective.

Voici l’essentiel de sa pensée :

Les champs morphiques :

  • Ce sont des champs non physiques, analogues aux champs magnétiques ou gravitationnels, mais qui organisent la forme et le comportement des systèmes vivants et non vivants.

  • Chaque espèce a son propre champ morphique, qui structure non seulement la forme biologique (comme les ailes d’un papillon) mais aussi les comportements (comme les rituels de parade nuptiale).

Mémoire morphique (ou mémoire de la nature) :

  • Toute chose qui se produit crée un souvenir dans le champ morphique correspondant.

  • Ainsi, plus une chose est répétée dans le monde, plus elle devient facile à reproduire ailleurs. Par exemple : si une souris apprend à sortir d’un labyrinthe en Angleterre, une autre souris d’une même espèce pourrait y parvenir plus vite en Australie.

  • Cela implique que l’univers garde en mémoire ses habitudes, un peu comme si l’habitude devenait une loi de la nature au fil du temps.

Implications philosophiques et scientifiques :

  • Sheldrake conteste le paradigme matérialiste dominant en science, où tout est réduit à des interactions mécaniques et aléatoires.

  • Il propose une vision de la nature plus dynamique, où les lois ne sont pas fixes, mais évolutives et "habituelles".

  • Cette approche rappelle certains aspects du platonisme (idées-formes), du panpsychisme et des philosophies holistiques anciennes.

Critiques et controverses :

  • Pour la science académique dominante, ses idées relèvent du pseudoscience, car elles sont difficiles (voire impossibles) à tester expérimentalement avec les critères standards.

  • Pourtant, Sheldrake lui-même propose des expériences simples (ex : tests de télépathie animale ou humaine, intuition du regard, etc.), qui ont été menées avec des résultats intrigants, bien que discutés.

Connexions avec ma pensée :

  • Son idée de mémoire universelle rejoint ma conception d’une noosphère et d’une âme collective des espèces.

  • Le champ morphique évoque une forme d’interface entre l’esprit collectif et la matière, un peu comme la relation entre l’âme et le corps.

  • Il est, comme moi, ouvert aux phénomènes dits "paranormaux", non pas par croyance mais parce qu’il pense que la science ne doit rien rejeter sans enquête honnête.

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