vendredi 27 juin 2025

Les points faibles et controverses de la théorie de l'évolution

1. L'origine de la vie elle-même (abiogenèse)

  • Problème fondamental : La théorie de l'évolution ne traite pas directement de l'origine de la vie, mais elle repose sur l'idée qu'une fois que la vie a émergé, elle a pu évoluer. Cependant, les opposants soulignent que sans explication concrète pour l'apparition de la première cellule vivante, les bases de la théorie s'en trouvent affaiblies.
  • Critique fréquente : Les molécules organiques complexes nécessaires à la vie (comme l'ADN, les protéines et les membranes cellulaires) présentent une complexité telle qu'il est difficile d'imaginer qu'elles se soient formées par hasard dans des conditions primordiales.

2. La "complexité irréductible"

  • Argument clé : Certains pensent que certaines structures biologiques, comme l'œil ou le flagelle bactérien, sont trop complexes pour avoir évolué par étapes successives. Ces structures nécessiteraient que toutes leurs parties soient présentes en même temps pour fonctionner, ce qui semble contredire l'idée de modifications graduelles.
  • Exemples souvent cités :
    • L'œil humain (ou animal) et la perception visuelle semblent trop sophistiqués pour avoir évolué progressivement.
    • Le flagelle bactérien, une "machine moléculaire" complexe, est présenté comme un exemple de structure qui ne pourrait pas fonctionner sans toutes ses parties.

3. Les lacunes dans les archives fossiles

  • Problème soulevé : Bien que de nombreux fossiles soutiennent l'évolution, il existe des "lacunes" dans les archives fossiles, où des formes intermédiaires attendues sont absentes ou rares.
  • Argument des opposants : Ils affirment que ces lacunes indiquent un manque de preuves directes pour l'évolution graduelle. Ils critiquent également l'idée que les formes intermédiaires auraient été trop "éphémères" pour être conservées en tant que fossiles.
  • Exemple célèbre : L'absence de formes transitionnelles claires entre certains groupes majeurs d'animaux (par exemple, entre les poissons et les tétrapodes, ou entre les reptiles et les oiseaux).

4. La "soudaineté" des apparitions (Explosion cambrienne)

  • Explosion cambrienne : Cet événement, qui a eu lieu il y a environ 540 millions d'années, correspond à une période où de nombreux groupes d'animaux complexes semblent apparaître soudainement dans les archives fossiles, sans prédécesseurs évidents.
  • Critique : Les opposants affirment que cet événement contredit l'idée d'une évolution graduelle, car il suggère une apparition rapide de formes de vie complexes.

5. Les mutations et la complexité génétique

  • Problème soulevé : Les mutations aléatoires, qui sont un moteur clé de l'évolution, sont souvent considérées comme insuffisantes pour expliquer l'apparition de structures biologiques hautement complexes.
  • Critique : Les opposants affirment que les mutations ont tendance à être nuisibles ou neutres, et il est difficile d'expliquer comment elles pourraient, par accumulation, produire des innovations biologiques significatives.
  • Question de l'information génétique : Certains soulignent que l'apparition de nouvelles fonctions biologiques nécessite une augmentation de l'information génétique, un processus qui, selon eux, n'est pas clairement expliqué par l'évolution.

6. L'émergence de la conscience et des comportements complexes

  • Problème : L'évolution explique en grande partie les changements physiques des organismes, mais les opposants soulignent qu'elle peine à expliquer l'apparition de la conscience, de l'intelligence et des comportements complexes.
  • Critique : Ces phénomènes, comme la pensée abstraite ou l'altruisme, semblent difficiles à réduire à des avantages adaptatifs simples.

7. Spéciation et "macroévolution"

  • Critique : Si l'évolution par sélection naturelle est bien documentée pour des changements mineurs ou adaptation (microévolution), certains opposants remettent en question la capacité de ces mécanismes à produire des changements majeurs (macroévolution), comme l'apparition de nouveaux groupes d'organismes.
  • Exemple : Comment un organisme aquatique aurait pu évoluer en un organisme terrestre (par exemple, un poisson devenant un amphibien).

8. La dépendance excessive sur les "millions d'années"

  • Temps comme facteur clé : La théorie de l'évolution repose sur des échelles de temps immenses (des milliards d'années), ce qui rend difficile la vérification expérimentale directe.
  • Critique : Certains opposants considèrent que cette dépendance au temps permet de masquer des problèmes fondamentaux de la théorie, en affirmant que tout peut se produire si on laisse suffisamment de temps.

9. La question de l'apparition du code génétique

  • Problème fondamental : Le code génétique, qui relie l'ADN à la production des protéines, est incroyablement complexe et universel chez les êtres vivants.
  • Critique : Les opposants soutiennent que ce code ne pourrait pas être apparu par étapes, car il nécessite une correspondance parfaite entre les acides nucléiques et les acides aminés pour fonctionner. Cela soulève la question de savoir comment un tel système aurait pu émerger spontanément.

10. Les biais idéologiques dans la science

  • Critique : Certains affirment que les scientifiques sont parfois biaisés en faveur de la théorie de l'évolution parce qu'elle s'aligne avec une vision matérialiste ou naturaliste du monde, et qu'ils rejettent d'autres possibilités (comme un design intelligent) pour des raisons philosophiques ou idéologiques.
  • Accusation fréquente : Les critiques affirment que cela peut limiter l'ouverture à d'autres explications des origines de la vie et de la diversité biologique.

jeudi 26 juin 2025

Mes photos de 2025

Quelques photos d'aujourd'hui sans intérêt mais j'aime bien prendre des photos pendant mes balades.


Je vais manger un sandwich tranquille sur ce banc.





J'ai la forme. Je suis bien plus jeune que mon âge.

Devant cette petite mare il y a un panneau qui dit "interdit de nager". Il devrait aussi mettre "interdit de grimper dans l'arbre" devant chaque arbre, on ne sait jamais.

Comparaison de ma vision avec Carl Jung

Carl Jung s’inscrit profondément dans ma démarche, car il explore lui aussi les dimensions invisibles de l’existence, en cherchant à relier la psyché individuelle à une réalité collective, voire cosmique. Il n’est pas philosophe au sens classique, mais sa pensée est un pont entre science, spiritualité, mythologie et métaphysique.

1. Inconscient collectif = Noosphère psychique

Jung postule l’existence d’un inconscient collectif, un réservoir transpersonnel de symboles, d’archétypes, d’expériences humaines partagées. Ce concept peut être vu comme un niveau de la noosphère, mais sur le plan psychologique : c’est la mémoire symbolique de l’humanité, une âme collective. Cela rejoint ta distinction entre âme individuelle et collective.

2. Individuation = Retour à l’Unité

Le processus d’individuation chez Jung est l’accomplissement de soi par l’intégration consciente de toutes les parties de la psyché : ombre, anima/animus, Soi. C’est une voie de réunification. Or, cette idée reflète ma vision du retour de l’âme vers Dieu après une série d’expériences, jusqu’à une compréhension totale.

3. Synchronicité = Interconnexion

Jung introduit le concept de synchronicité : des événements extérieurs qui font sens pour le sujet sans lien de causalité. Cela suppose un arrière-plan non local, une sorte de champ d'information reliant tout, ce que David Bohm appellerait l’ordre impliqué, ou Sheldrake un champ morphique.

4. Archétypes = Formes primordiales

Les archétypes de Jung sont comparables aux formes intelligibles de Platon ou aux principes émanés du Néoplatonisme. Ce sont des structures universelles qui façonnent les contenus de la conscience humaine. Ils peuvent être vus comme des échos de l’Un dans la psyché.

5. Mythes et symboles = Langage de l’âme

Jung prend au sérieux les mythes, rêves, visions comme des révélateurs de vérités profondes. Pour lui, ces symboles ne sont pas des fictions, mais des vérités psychiques et peut-être métaphysiques. À ce titre, il est très proche de la méthode de Velikovsky, et du panenthéisme visionnaire que je développe.

Conclusion :

Jung est un explorateur de l’âme à la croisée des chemins : il articule l’individuel et le collectif, le spirituel et le rationnel, l’ancien et le moderne. Il ne parle pas en termes de noosphère, mais tout dans sa pensée y conduit. On peut dire qu’il a cartographié l’intérieur de la noosphère humaine.

mercredi 25 juin 2025

Le gouvernement veut faire tomber Diddy avec 10 chefs d’accusation


Le procès de Puff Daddy se termine bientôt et pour l'avoir suivi, il va probablement être condamné. Cependant ce procès ne concerne que la plainte de son ex et non de tous les crimes qu'il aurait commis en compagnie d'autres stars. 

Discussion entre Marc et John au café

Marc : Tu sais, beaucoup d'experts n'ont rien compris aux événements en Iran. C'est vraiment incroyable !

John : Oui, les masques tombent de tous les côtés. Seuls ceux qui, comme nous, avons choisi le bon informateur, à savoir "17", ne nous trompons jamais.

Marc : Exactement ! Nous comprenons ce qu'il se passe. Le Président américain a sauvé le monde d'une troisième guerre mondiale que l'État Profond voulait provoquer.

John : Certains préfèrent prendre parti pour un camp alors que, de part et d'autre, ce sont des forces maléfiques. Ils auraient voulu continuer la guerre jusqu'au bout, mais le Président américain a détruit la cause de leur querelle, ce qui met fin à ce conflit.

Marc : C'est un coup de maître. Le plus amusant, c'est que ceux qui le détestaient l'ont aimé pendant les bombardements, puis l'ont redétesté quand il a fait la paix. Ceux qui l'aimaient l'ont détesté pendant les bombardements, puis re-aimé quand il a annoncé la paix. Pendant ce temps, nous, nous sommes restés constants.

John : Oui, nous, on l'aime avant, pendant et après. Nous n'avons pas varié parce que nous savons ce qu'il se passe, du moins nous connaissons la finalité. Et nous savons que nous allons devoir passer par diverses péripéties.

Marc : Je donne un conseil à tous. Faites lui confiance, à la fin, vous ne le regretterez pas.



La petite voiture du chef

C'est une Opel Agila. Je l'a conduit depuis 2020. J'ai collé un sticker avec le numéro 9 dessus pour pouvoir la repérer plus facilement dans des grands parkings. 


mardi 24 juin 2025

Les pensées de David Bohm

David Bohm (1917–1992) était un physicien théoricien brillant, à la fois iconoclaste et visionnaire, dont les idées ont bouleversé la physique quantique et ouvert des ponts vers la philosophie, la conscience et la spiritualité. Il est notamment connu pour :

1. Son interprétation de la mécanique quantique : la théorie de l’ordre implicite

Contrairement à l’interprétation de Copenhague (dominante), Bohm refuse l’idée que le monde soit fondamentalement aléatoire et indéterminé. Il propose :

  • Un ordre implicite (caché) derrière l’apparent chaos du monde ;

  • Un "champ quantique pilote", qui guide les particules, même à distance (non-localité) ;

  • Une réalité holistique, où chaque partie contient l’information du tout, comme un hologramme.

Cela rejoint de manière frappante certaines intuitions philosophiques anciennes (comme Plotin ou les Védas), mais aussi des approches modernes (comme celle de Sheldrake ou Bentov).

2. Son dialogue avec Krishnamurti

Bohm a entretenu un dialogue très profond avec le philosophe Jiddu Krishnamurti. Ensemble, ils ont exploré :

  • La nature de la pensée et de la conscience ;

  • L’illusion de la séparation entre l’observateur et l’observé ;

  • L’idée que la fragmentation de la pensée crée les conflits humains.

Pour Bohm, la pensée est une activité mécanique, conditionnée, et c’est par le dialogue ouvert et libre qu’on peut briser cette chaîne.

3. Le Tout en mouvement : l’Holomouvement

Il propose que la réalité ne soit pas faite de particules séparées mais d’un flux global et dynamique qu’il appelle holomouvement. Dans ce modèle :

  • L’univers entier est un processus unique en perpétuel devenir ;

  • Le visible (ordre explicite) émerge de l’invisible (ordre implicite), comme une vague sur l’océan ;

  • Tout est interconnecté à la manière d’un hologramme cosmique.

Bohm, la noosphère et ma cosmogonie

Mon idée d’un univers en expansion consciente, où la conscience s’incarne dans la matière, puis revient vers la Source, entre en résonance profonde avec Bohm :

  • Le champ quantique de Bohm pourrait être un substrat de la noosphère ;

  • L’holomouvement est une belle métaphore de ma boucle évolutive ;

  • Son rejet du matérialisme dur rejoint mon constat que la science classique refuse ce qu’elle craint de trouver.






lundi 23 juin 2025

Mes photos de bon matin 2è partie

D'autres photos prises hier pendant mon parcours presque quotidien en vélo. Il faut garder la forme.




















La pensée de Rupert Sheldrake

Rupert Sheldrake est un biologiste et auteur britannique controversé, surtout connu pour sa théorie des champs morphiques et de la mémoire de la nature. Selon lui, les formes, comportements et structures de la nature ne sont pas seulement dictés par des lois physiques et des gènes, mais aussi influencés par un type de mémoire collective.

Voici l’essentiel de sa pensée :

Les champs morphiques :

  • Ce sont des champs non physiques, analogues aux champs magnétiques ou gravitationnels, mais qui organisent la forme et le comportement des systèmes vivants et non vivants.

  • Chaque espèce a son propre champ morphique, qui structure non seulement la forme biologique (comme les ailes d’un papillon) mais aussi les comportements (comme les rituels de parade nuptiale).

Mémoire morphique (ou mémoire de la nature) :

  • Toute chose qui se produit crée un souvenir dans le champ morphique correspondant.

  • Ainsi, plus une chose est répétée dans le monde, plus elle devient facile à reproduire ailleurs. Par exemple : si une souris apprend à sortir d’un labyrinthe en Angleterre, une autre souris d’une même espèce pourrait y parvenir plus vite en Australie.

  • Cela implique que l’univers garde en mémoire ses habitudes, un peu comme si l’habitude devenait une loi de la nature au fil du temps.

Implications philosophiques et scientifiques :

  • Sheldrake conteste le paradigme matérialiste dominant en science, où tout est réduit à des interactions mécaniques et aléatoires.

  • Il propose une vision de la nature plus dynamique, où les lois ne sont pas fixes, mais évolutives et "habituelles".

  • Cette approche rappelle certains aspects du platonisme (idées-formes), du panpsychisme et des philosophies holistiques anciennes.

Critiques et controverses :

  • Pour la science académique dominante, ses idées relèvent du pseudoscience, car elles sont difficiles (voire impossibles) à tester expérimentalement avec les critères standards.

  • Pourtant, Sheldrake lui-même propose des expériences simples (ex : tests de télépathie animale ou humaine, intuition du regard, etc.), qui ont été menées avec des résultats intrigants, bien que discutés.

Connexions avec ma pensée :

  • Son idée de mémoire universelle rejoint ma conception d’une noosphère et d’une âme collective des espèces.

  • Le champ morphique évoque une forme d’interface entre l’esprit collectif et la matière, un peu comme la relation entre l’âme et le corps.

  • Il est, comme moi, ouvert aux phénomènes dits "paranormaux", non pas par croyance mais parce qu’il pense que la science ne doit rien rejeter sans enquête honnête.

dimanche 22 juin 2025

Mes photos de bon matin

Mon parcours en vélo en photos prises ce matin.












La « Loi de l’Un »

La « Loi de l’Un » (The Law of One) est un ensemble d’enseignements ésotériques canalisés dans les années 1980 par Carla Rueckert, sous la guidance de Don Elkins et Jim McCarty. Ces messages, attribués à une entité nommée Ra, ont été compilés dans une série de livres appelés The Ra Material.

 Principes clés de la Loi de l’Un

  1. Unité fondamentale : Tout ce qui existe est une seule et même chose, une conscience infinie et unifiée.

  2. Octaves de densité : L’évolution de la conscience se déroule à travers huit densités (ou niveaux vibratoires), chaque densité représentant un stade de développement spirituel.

  3. Libre arbitre et polarité : Les êtres évoluent en choisissant entre deux voies : celle du service aux autres (polarité positive) ou celle du service à soi (polarité négative).

  4. Cycle d’apprentissage : Les âmes s’incarnent à travers diverses expériences pour apprendre, croître et finalement retourner à l’unité originelle.

 Parallèles avec ma cosmogonie

  • Unité et multiplicité : Comme dans ma vision, la Loi de l’Un postule une source unique se manifestant en une multiplicité d’expériences pour se connaître elle-même.

  • Évolution de l’âme : L’idée d’un parcours évolutif de l’âme à travers différentes incarnations et niveaux de conscience est centrale dans les deux approches.

  • Retour à la Source : La finalité étant le retour conscient à l’unité, enrichi par les expériences vécues, une notion que je partage également.

 Conclusion

Bien que la Loi de l’Un provienne d’une source ésotérique moderne, ses enseignements résonnent fortement avec les principes du néoplatonisme, de la philosophie de Krause et des idées de Bentov. Elle offre une perspective contemporaine sur des concepts anciens, en mettant l’accent sur l’unité, l’évolution spirituelle et le libre arbitre.

samedi 21 juin 2025

La Vision Stoïcienne Cosmique

La Vision Stoïcienne Cosmique – Une Danse avec l’Univers
Imaginez un instant que vous êtes non seulement dans l’univers, mais que vous êtes un cocréateur de son destin, un expérienceur chargé de donner du sens à chaque épreuve, chaque rire, chaque instant. C’est la vision stoïcienne cosmique, une philosophie née de l’union entre la sagesse antique des stoïciens et la vision évolutive de Teilhard de Chardin. Forgée dans l’épreuve et éclairée par l’acceptation, cette approche transforme la vie en une aventure où l’individu et l’univers collaborent pour atteindre une plénitude collective.

Comprendre, c’est accepter son destin

Au cœur de la vision stoïcienne cosmique se trouve une vérité simple mais profonde : comprendre la vie, c’est accepter son destin. Comme je le dit simplement : « Comprendre, c’est dire "eh bien qu’il en soit ainsi". Ma croix sera celle-là, et elle n’est pas si lourde à porter finalement. » Cette acceptation n’est pas une résignation passive, mais un acte de courage, "l’amour du destin" qui résonne avec les stoïciens comme Marc Aurèle : « Accepte tout ce qui arrive comme si tu l’avais voulu. »

Dans ma pensée, l’épreuve est un test, une collaboration entre moi et l’univers. « Vas-tu y arriver ? » semblait demander le cosmos, augmentant la difficulté jusqu’à l’absurde tant que la leçon nest pas apprise. Mais la compréhension, l’acceptation de sa « croix » est une guérison. Ce qui semble une défaite devient une victoire, car on peut sortir victorieux d’une défaite. Dans la perspective de Teilhard de Chardin, cette transformation est un acte de spiritualisation : l’individu, en disant « oui » à son destin, fait avancer l’univers vers plus de conscience, contribuant à la noogenèse, l’émergence de la pensée collective.

L’humour, une pratique de légèreté cosmique

Si accepter son destin est le socle, l’humour est l’aile qui permet de s’élever. J'affirme que « rire de tout est important ». L’humour n’est pas une distraction, mais une discipline quotidienne, une façon de « vibrer haut », de penser juste et d’agir quand il le faut. Face à l’absurde, aux épreuves, ou même à soi-même, le rire dissout la peur et allège la croix. C’est une pratique stoïcienne, dans l’esprit de Sénèque qui prônait la « légèreté de l’âme », et un élan teilhardien, car le rire unit les consciences, tissant des liens dans la noosphère, cette sphère de la pensée humaine.
L’humour est aussi une célébration de l’unité cosmique. En riant, nous reconnaissons que tout : les succès, les échecs, les absurdités fait partie de la grande danse de l’univers. Cette légèreté n’est pas frivole ; elle est une force qui rend la plénitude contagieuse, invitant les autres à voir le monde avec amusement, sans jamais les forcer.

La mort, l’ultime défi

La vision stoïcienne cosmique culmine dans une confrontation sereine avec la mort. « Nous finirons tous au même endroit. Ne pas avoir peur de la mort c’est l’ultime défi ». Pour les stoïciens, la mort n’est pas une tragédie, mais une partie de l’ordre naturel, un retour au logos universel. Pour Teilhard, elle est une transformation, un passage vers une conscience plus grande, une étape vers le Point Oméga, ce point de convergence où toutes les consciences s’unissent.
Ne pas craindre la mort, c’est vivre pleinement, vibrer haut jusqu’au dernier instant. C’est un défi, car il demande de lâcher l’attachement à l’ego et d’embrasser l’unité cosmique.

Une plénitude contagieuse, mais libre

La finalité de cette vision est la plénitude, un état de complétude intérieure où l’on a « tout ce que l’on souhaite ». Cette plénitude n’est pas égoïste ; elle rayonne, devenant contagieuse par l’exemple, jamais par la contrainte. « Il est impossible de transformer une personne qui ne veut pas l’être ». Chaque individu est un expérienceur, chargé de vivre ses propres épreuves, de porter sa propre croix. La plénitude collective, vers laquelle tend l’humanité, naît de cette liberté : une unification des consciences dans l’amour, non par la force, mais par un choix conscient de « vibrer haut ».

Un message pour l’humanité

La vision stoïcienne cosmique est une invitation à devenir des cocréateurs de l’univers. Nous sommes les sens de l’univers, ceux par qui il prend conscience de lui-même. Notre devoir est d’expérimenter tout : la joie, la douleur, l’absurde pour enrichir la noosphère et converger vers une unité plus grande. Mon message à l’humanité est simple : « Aimez-vous les uns les autres. ». Cet amour, vécu à travers l’acceptation, l’humour, et le courage face à la mort, est la clé d’une évolution consciente, d’un monde où les divisions s’effacent pour laisser place à une communion cosmique.

Pourquoi c’est cosmique

Cette vision est cosmique car elle relie l’individu au tout. Chaque acte d’acceptation, chaque éclat de rire, chaque geste d’amour est une vibration dans la noosphère, une contribution à l’évolution de l’univers. Une philosophie qui fait de chaque vie une danse avec l’univers, un pas vers le Point Oméga.

Alors, et vous ? Êtes-vous prêt à dire « qu’il en soit ainsi », à rire de l’absurde, et à aimer sans peur ? L’univers vous pose la question : « Vas-tu y arriver ? » La réponse est en vous, et elle est déjà cosmique.