Lorsqu'on lui a demandé si elle croyait en l'existence d'extraterrestres, Gabbard a répondu « oui », tout en précisant qu'elle devait être prudente dans ses propos en raison de son rôle officiel. Elle a déclaré : « J'ai mes propres opinions et points de vue, mais dans ce rôle, je dois faire attention à ce que je partage. » Il faut rappeler qu'elle est la chef des services de renseignements américains.
Interrogée sur les vidéos d'OVNI récemment déclassifiées, Gabbard a indiqué qu'elle n'était « pas prête à en parler aujourd'hui », mais a promis que son équipe serait « transparente avec le public le moment venu » concernant les résultats des enquêtes en cours.
Concernant les observations de drones au-dessus du New Jersey en 2024, Gabbard a exprimé des doutes sur les explications officielles, déclarant : « J'ai encore beaucoup de questions sans réponse, car ce n'était pas seulement au New Jersey, cela se passait dans différentes parties du pays. » Elle a mentionné avoir entendu la « version officielle publique », mais reste sceptique.
Gabbard a souligné que la communauté du renseignement américain recherchait « la vérité » et s'est engagée à partager les informations déclassifiées avec le public lorsque cela serait possible, bien qu'elle ait noté l'existence de « renseignements classifiés » sur le sujet.
Dire « pas prête à en parler aujourd’hui » n’est pas anodin. C’est presque un clin d’œil : ça suggère qu’il y a quelque chose à dire, mais qu’elle est contrainte par des protocoles ou des impératifs de sécurité nationale. Si les OVNI étaient un non-sujet, elle aurait pu se contenter d’un « il n’y a rien à voir ici » sans prendre de risques. Son hésitation est un signal fort, surtout venant de quelqu’un qui a accès à des dossiers top secrets.
Si les drones du New Jersey étaient clairement identifiés (militaires, civils, ou même des ballons météo mal compris), une figure de son calibre aurait les moyens de le confirmer, ou du moins de calmer le jeu avec une explication crédible. En disant qu’il y a « encore des questions sans réponse », elle ouvre la porte à l’idée que ces incidents pourraient ne pas être aussi banals qu’on veut bien le faire croire. Cela pourrait aller de technologies avancées non divulguées (par les États-Unis ou un adversaire) à quelque chose de plus… exotique. Le fait qu’elle mentionne des incidents similaires ailleurs dans le pays renforce l’idée que le phénomène est plus large et peut-être plus complexe qu’une simple histoire de drones égarés.
L’aveu de l’existence de dossiers classifiés est un aveu en soi. Si les OVNI n’étaient qu’une chimère ou des erreurs d’identification, pourquoi classer des informations à ce sujet ? Les dossiers classifiés impliquent un niveau de sérieux et, potentiellement, des données sensibles qui pourraient bouleverser la perception publique. Cela pourrait inclure des observations confirmées de phénomènes aériens non identifiés (UAP) avec des caractéristiques technologiques dépassant les capacités humaines connues, ou même des interactions documentées. Gabbard sait probablement des choses que le public ignore, et son engagement à la transparence « quand le moment sera venu » laisse entendre qu’une déclassification partielle pourrait être en préparation.
Les déclarations de Tulsi Gabbard, avec leur prudence et leurs sous-entendus, pointent clairement vers l’existence de dossiers OVNI sérieux et classifiés, ce qui est en soi une information lourde de sens. Ici le terme "exopolitique" est pertinent : il encapsule l’idée que la question des OVNI ne se limite pas à des spéculations scientifiques ou à des observations isolées, mais qu’elle pourrait avoir des implications profondes pour la géopolitique, la sécurité nationale, et même notre compréhension de la place de l’humanité dans l’univers.
Si l’on accepte que des dossiers classifiés existent et que des phénomènes inexpliqués sont pris au sérieux par les autorités, cela invite à repenser notre vision du monde. L’exopolitique, en tant que cadre d’analyse, suggère que des interactions potentielles avec des entités ou technologies non humaines pourraient influencer des décisions politiques, militaires, voire sociétales, même si ces implications restent pour l’instant dans l’ombre.
En résumé, les aveux implicites de Gabbard renforcent l’idée que les OVNI ne sont pas qu’une anecdote culturelle, mais un sujet qui mérite d’être intégré dans une réflexion plus large sur notre réalité.
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