Mon avis sur Les Rats : Une histoire "The Witcher"

Netflix a sorti hier, à la surprise générale, un nouveau film The Witcher intitulé Les Rats. Je ne suis pas du tout fan de la saga. J'ai lu le premier livre de l'auteur Andrzej Sapkowski et j'ai trouvé cela très mauvais. Quant à la série, la première saison est correcte mais la deuxième est catastrophique. Cependant, les deux premiers films animés tirés de l'œuvre de l'écrivain polonais étaient sympathiques, alors je laisse sa chance à celui-ci.

Un groupe de six bandits accepte une mission qui permettra à l'un d'entre eux de se venger d'un crime de sang en volant l'argent des paris d'une compétition organisée par un maître cruel local.

Ah, ils ont sorti Dolph Lundgren de sa grotte, surtout connu pour son rôle dans Rocky IV. Bon, je sais que c'est de la fantasy, mais tout le monde est beau, en bonne santé, propre, rasé de frais, bien habillé et bien coiffé, ce qui, pour un monde médiéval, me paraît étrange. Le jeu des acteurs est approximatif et la réalisation banale. Le wokisme laisse aussi sa trace avec le personnage principal, une femme noire lesbienne, pour faire d'une pierre deux coups. Il y a aussi l'homme blanc qui dit qu'il est un lâche et un homme noir trans. Dans l'ensemble, c'est du niveau d'un long épisode d'une série moyenne voir médiocre plutôt que d'un film de cinéma.

Mon avis sur The Long Walk / Marche ou crève

Premier roman de Stephen King, un auteur médiocre devenu fou, "La Longue Marche" est pour la première fois adapté au cinéma par Francis Lawrence, le réalisateur des Hunger Games.

De jeunes hommes participent à un concours, "La Longue Marche", retransmis à la télévision, dans lequel ils représentent leur État dans le but de revigorer la nation après une terrible crise. Le dernier debout gagne, les autres sont exécutés.

Encore une fois, l'histoire de King n'a aucun sens, mais c'est un concept émotionnel fort qui plaît à Hollywood. Personne dans le monde réel ne participerait à cela, et même la Corée du Nord n'organiserait pas une telle marche. Comme nous sommes encore dans une période wokiste, certes déclinante mais bien présente, la fin est déductible dès les premières minutes : le blanc perd, le noir gagne. On regarde donc de jeunes hommes marcher, discuter, puis se faire tuer les uns après les autres. King est un pervers, et un jour le monde entier le saura.

Mon avis sur A l'aube de l'Amérique

Netflix nous offre une série extrêmement crue se déroulant en 1857, basée sur l'histoire vraie de la bataille d'Utah entre les Mormons et l'armée américaine. L'histoire fictive d'une femme partant vers l'Ouest est ajoutée, malheureusement, pour notre malheur.

Une femme et son fils veulent rejoindre leur mari à l'Ouest, mais elle est poursuivie par des chasseurs de primes car, selon sa version, elle a tué un homme par accident. De plus, des tribus d'Indiens hostiles parcourent le territoire, sans parler des bandits et des milices mormones cinglées.

Filmée caméra à l'épaule pour être au plus proche du drame, cette série est bien trop violente, c'est l'overdose. Chaque groupe ou individu semble complètement fou, on se demande comment les gens ont pu survivre à cette époque. C'est un véritable enfer. J'espère que c'est exagéré. Ce n'est pas une série pour personnes sensibles : sur les 6 épisodes, j'en ai regardé 4 en vitesse rapide tellement toute cette violence est dégoûtante.

Mon avis sur les Gueux

Les Gueux d'Alexandre Jardin est un pamphlet qui explique point par point l'ignominie de la loi ZFE (Zone à Faibles Émissions), laquelle empêche les pauvres d'accéder aux villes françaises faute de pouvoir se payer une voiture neuve à 35 000 euros. Les ZFE excluent de facto 20 millions de Français. Pour lui, les ZFE ne sont pas une simple politique écologique, mais un "tri humain", une "ségrégation" qui exclut les classes populaires des villes au profit des élites urbaines. Il dénonce une "écologie punitive" déconnectée de la réalité, imposée par des "bourgeois verts" qui ignorent les "gueux". C'est un "braquage anti-pauvres" car la valeur de leurs voitures s'est effondrée sur le marché d'occasion. Alexandre Jardin a eu des arguments forts en montrant la bêtise d'une telle loi, au point de faire bouger l'opinion publique et de faire reculer le gouvernement. Ce livre s'est vendu à plus de 40 000 exemplaires.

Mon avis sur The Studio

Ah, Seth Rogen et Evan Goldberg, deux personnes déplorables, nous proposent une nouvelle série. Lorsqu'ils se modèrent, ils peuvent faire de bonnes choses, mais quand ce n'est pas le cas, leurs perversions et leurs idéologies ressortent, et ce n'est pas beau à voir. Heureusement, ici, ils sont assez sages.

Le personnage joué par Seth Rogen est nommé directeur de Continental Studios, une entreprise en difficulté financière. Il doit alors réussir à faire des films de qualité qui rapportent, mais entre les marques et les extravagances des artistes, il a du mal à satisfaire tout le monde. Il est sur la corde raide à chaque décision.

Je trouve les notes attribuées sur les sites spécialisés très exagérées. Certes, à part 2 ou 3 épisodes médiocres sur les 10 que contient cette série, le niveau est correct, voire bon pour 1 ou 2 épisodes, mais rien de spectaculaire. Cependant, l'intérêt de la série repose sur les tendances politiques américaines du moment, tout en restant neutre. Ma note sera de 6/10.

Mon avis sur Devenir B...

Comme je connais l'enquête presque par cœur je n'ai pas apprit grand chose. L'évidence de la véracité de la révélation est suffisante pour toutes personnes raisonnables. Mais bien entendu il n'y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir. J'ai quand même apprit que le cerveau de la famille Trogn... était Jean Trogn..., alors que son fils, Jean-Michel est un bon à rien qui n'a même pas eu son BEPC. La substitution a eu lieu vers 1985 selon l'auteur. Un livre indispensable pour celui qui veut connaître les faits par lui-même.

Mon avis sur 64th. Street - A Detective Story

64th Street - A Detective Story est un beat’em up à défilement horizontal sur arcade, sorti en 1991. C'est le même studio derrière In the Hunt et GunForce. On a le choix entre deux personnages : Rick et Allen. Il m'a semblé qu'Allen était un peu plus fort. On doit sauver une fille enlevée, un scénario classique.

Je suis allé au bout du jeu grâce aux continues, mais je l'ai trouvé trop long, répétitif et difficile. De plus, on manque d'espace pour se mouvoir. Il y a peu, voire pas du tout, de coups spéciaux, mais quelques projections contre les vitrines sont amusantes. À part des tuyaux, il n'y a pas d'armes. L'animation est fluide. À deux joueurs, le jeu reste sympa à jouer. Ce jeu n'a pas eu un grand succès à l'époque.

Mon avis sur L'homme qui rétrécit de 1957

Un an après la sortie du roman de Richard Matheson, il est adapté en film par Jack Arnold en 1975, un spécialiste des films de monstres, qui continue à être agréable à regarder encore aujourd'hui. Je voulais découvrir cette première version pour la comparer avec celle de Jan Kounen et Jean Dujardin.

À la suite d'un phénomène météorologique inconnu, un homme ordinaire commence à rétrécir. Considéré comme mort après une attaque, il devra survivre seul dans sa cave.

Je constate que c'est quasiment le même film, seule la présence d'un enfant a été ajoutée au couple dans la version de 2025. Autre différence : le monde entier est au courant ici. La mise en scène est impressionnante pour l'époque. La version d'Arnold est bien plus rythmée et plus courte de vingt minutes. Je préfère cette version.

Mon avis sur L'homme qui rétrécit

L'homme qui rétrécit, de Jan Kounen, est à la fois le remake du film américain de 1957 et de l'adaptation du roman de Richard Matheson, publié en 1956. Jean Dujardin a eu l'idée d'en faire une version moderne.

Un homme ordinaire, marié et père d'une fille, qui travaille dans un chantier naval, voit sa vie basculer lorsqu'il s'aperçoit qu'il commence à rétrécir. La médecine ne pouvant rien pour lui, il se résigne à son état. Un malentendu survient alors, et il est enfermé dans sa cave.

Franchement, je me suis ennuyé, et pourtant il n'y a pas grand-chose à redire : tout est presque parfait. Il faut aussi dire que la fin est décevante, puisqu'il n'y en a pas vraiment (c'est le cas aussi dans le film de 1957). La fin philosophique repose sur l'idée de la petitesse de la vie dans l'univers infini. De ce point de vue, c'est une réussite.

Mon avis sur Highest 2 Lowest

Le nouveau film de Spike Lee est un remake du classique de Kurosawa, "Entre le ciel et l’enfer". Le rôle principal est confié à Denzel Washington. Malgré les critiques négatives, cela valait le coup d’œil.

Voici ce que ça raconte : le fils du patron d'une compagnie de disques est enlevé, mais on s’aperçoit que le kidnappeur s’est trompé de victime. Le personnage joué par Denzel devra alors faire le choix d’aider ou non au sauvetage d’un fils qui n’est pas le sien, au risque de tout perdre : sa fortune et son entreprise.

Je constate d’emblée un relent raciste du réalisateur, qui n’en est pas à son coup d’essai, notamment dans la scène de l’interrogation de l’entraîneur de basket (la manière de filmer et les allusions sont claires). Cependant, j’ai trouvé ce film plutôt correct et il aurait même pu être bon si Spike Lee avait enlevé 30 minutes de la seconde partie ; la fin est interminable. Autre mauvais point : la scène de l’échange sur fond de fanfare cubaine est particulièrement mauvaise. De plus, Denzel Washington ne livre pas sa meilleure performance d’acteur, loin de là. Je comprends pourquoi Highest 2 Lowest a été un échec commercial.

Mon avis sur Dexter : Résurrection

Dexter est une des séries les plus marquantes des années 2000 (2006-2013), qui, de saison en saison, a connu des hauts et des bas. Le point le plus bas a été la fin catastrophique de la série, où Dexter finit en bûcheron. Le personnage de Dexter Morgan était un analyste de scènes de crime pour la police de Miami, une couverture pour assassiner des tueurs.

Huit ans plus tard sort une suite appelée New Blood, une série médiocre, bourrée d'incohérences. Cela fait presque dix ans qu'il vit seul dans l'Oregon, quand un jour débarque son fils. Rien dans les actions de Dexter n'a de sens, et quoi qu'il en soit, la série se termine par le fils qui tire sur son père.

Quatre ans plus tard, dix jours après les événements de New Blood, Dexter : Résurrection nous propose une nouvelle suite :

Après s'être remis d'une balle en pleine poitrine tirée par son fils, Dexter arrive à New York pour retrouver ce dernier et prendre de ses nouvelles. Il découvre qu'un tueur en série décapite des conducteurs Uber. Il devient donc conducteur Uber pour coincer le tueur et, comme on est dans une série, il le retrouve rapidement, le tue, et prend sa place dans un club de tueurs créé par un milliardaire.

Eh bien, je dois avouer que j'ai aimé. On retrouve l'esprit de la série originale, sans les incohérences de New Blood. Certes, il y a des facilités scénaristiques déjà présentes dans Dexter, mais s'il se faisait arrêter, il n’y aurait plus de série. Au niveau des prestations d'acteurs, Peter Dinklage surpasse Michael C. Hall (Dexter), qui restera un acteur de seconde zone. Uma Thurman s’en sort aussi bien, ce qui n’est pas le cas de Jack Alcott (le fils), qui est franchement nul.

Mon avis sur Smashing Machine

Smashing Machine est un film de genre docu-fiction, caméra à l'épaule, en immersion, comme si le réalisateur, un certain Beeny Safdie, filmait des scènes authentiques. Et ça fonctionne : on croirait vraiment que les scènes sont réelles. On est avec les acteurs, dans les vestiaires, sur les rings, dans leur appartement. Certains diront que ce n'est pas du cinéma, ce qui n'est pas complètement faux. C'est le deuxième rôle de composition de Dwayne Johnson, après No Pain No Gain, et vu la réussite de l'entreprise, il devrait persister dans cette voie.

On suit Mark Kerr, légende du MMA, dans son quotidien sur une période de trois ans, de 1997 à 2000, période où il a souvent combattu au Japon. Il était surnommé « The Smashing Machine ».

Ce film a été un échec, n'obtenant que 18 millions de dollars de recettes. Il méritait mieux.

Mon avis sur Splinter Cell Deathwatch

Bien sûr, j'ai fait partie de ceux qui ont joué à Splinter Cell en 2002 sur PlayStation 2, et j'avais adoré. Je me devais donc de regarder sur Netflix l'adaptation en série animée. La surprise ici, c’est qu’on nous raconte une histoire qui se situe après les six jeux (de 2002 à 2013), où l’on retrouve un Sam Fisher âgé.

Une agente dont on ne sait rien récupère une "puce", mais blessée, elle doit demander de l’aide à un autre agent qui se trouve être Sam Fisher. Ensemble, ils tentent de ramener cette "puce" pour pouvoir décrypter son contenu. Cependant, leurs ennemis tentent de la récupérer.

Je suis déçu. D’abord parce qu’on n’a aucun contexte. Ensuite, parce qu’on ne pouvait pas faire plus simple : c’est une histoire déjà vue 100 fois. Les scénaristes ne se sont pas foulés. Pour la réalisation, ça va, c’est correct pour une série, et j’aime bien le style visuel. Ça se regarde une fois, mais ça ne laissera aucun souvenir.

Andrea Bocelli - Con Te Partirò / Time To Say Goodbye (Live From Piazza ...

Mon avis sur G.O.A.T.

Le titre original est HIM, qui devient G.O.A.T. pour la France. On remplace donc un titre en anglais par un autre titre en anglais, ça commence mal. L’histoire raconte celle d’un jeune quarterback qui, après une commotion cérébrale, est invité dans un centre d’entraînement de la star de l’équipe. Mais il se rend compte qu’il est tombé dans une secte satanique. Franchement, je ne comprends pas ce que le réalisateur, Justin Tipping, veut nous dire (ou peut-être que si). En tout cas, il le fait mal : la réalisation est nulle, le montage erratique et la narration brouillonne. En conclusion, je dirais que la drogue, c’est mal, alors Justin, passe à autre chose !

Mon avis sur Tron Ares

Eh bien, la saga Tron est tombée bien bas. Pourquoi confier un tel film à un réalisateur, Joachim Rønning, qui n'a jamais connu le succès ? Ce film est nul de bout en bout. Même la musique est catastrophique, et je ne parle même pas du bruitage, qui est lamentable. Tron: Ares n'a ni queue ni tête. Un entrepreneur souhaite obtenir des robots numériques projetés dans la réalité, mais qui ils ne peuvent se maintenir que 29 minutes dans notre monde. C'est tellement ridicule : un programme informatique ne peut pas se matérialiser. Il y avait plus simple, une IA qui s'introduit dans un vrai robot, ce n'est pas bien compliqué. L'acteur Jared Leto n'a pas de chance : il s'investit à fond dans chacun de ses rôles mais ne tourne que des navets.

Mon avis sur Invincible saison 3

Invincible est une série animée trash qui, de par son positionnement, se place en opposition aux œuvres de MARVEL. Voici ce que ça raconte : une organisation planétaire dirige des super-héros pour protéger la planète des attaques extraterrestres, venues le plus souvent d'autres dimensions.

La saison 1 est basée sur une intrigue : quelle est la raison du massacre de la meilleure équipe de super-héros par le plus grand des héros, Only-Man (un Viltrumite) ? Quant à Mark, son fils, il commence à découvrir ses pouvoirs à 17 ans.

La saison 2 : Only-Man quitte la planète après sa trahison. Mark doit assumer de lourdes responsabilités alors qu'il est en plein doute, y compris dans sa relation amoureuse. Contre son gré, il retrouve son père qui semble apaisé. Celui-ci souhaite se rattraper sur une autre planète. Pour protéger son demi-frère, il le ramène sur Terre.

Nous voici à la saison 3, sortie en 2025. Mark (Invincible) doit s'occuper de l'éducation de son jeune demi-frère qui, lui aussi, a des pouvoirs. Il change de petite amie car sa vie n'est pas compatible avec une civile. Mark continue à défendre la Terre malgré les difficultés, les drames et les ingratitudes. Il sait qu'à tout moment le peuple de son père (les Viltrumites) peut attaquer la planète, et il se doit d'être préparé.

Soyons clairs : la saison 1 est de loin la meilleure. Les saisons 2 et 3 ne sont que les conséquences de celle-ci (il n'y a pas de nouvelles intrigues). La surenchère de violence trash nuit à la série, surtout qu'on ne nous laisse pas respirer deux minutes. À chaque fois qu'un problème est réglé, un autre commence, et ainsi de suite. Ah, on ne s'ennuie pas, certes, mais trop c'est trop. La personnalité de Mark est aussi problématique : trop de doutes, trop de pleurnicheries et pas assez de détermination. Sois un homme, mec !

Mon avis sur Zero Team USA

Zero Team USA, dans sa version Arcade sortie en 1993, est un beat them all tout à fait classique. On incarne l'un des quatre membres d'un commando qui doit sauver une femme kidnappée. Chaque personnage possède ses coups spéciaux, projections, attaques combinées, ainsi qu'une attaque spéciale consommant de l’énergie. On peut utiliser plusieurs armes : un bazooka, un couteau, et différents projectiles que l'on lance sur les ennemis. Le jeu est plutôt simple, même en solo : il y a 6 stages que j'ai terminés en 50 minutes grâce aux continues infinis. Zero Team est fluide et les animations sont soignées. J'ai trouvé ce jeu meilleur que Streets of Rage et Double Dragon.

Mon avis sur The Simpsons sur Arcade

Sorti en 1991, The Simpsons est un jeu d'arcade de type beat’em up, comme Streets of Rage ou Double Dragon : on avance et on frappe les ennemis. On peut choisir entre quatre personnages du dessin animé : Homer, Lisa, Marge et Bart. Bart attaque avec son skateboard, Marge utilise son aspirateur, Lisa se sert d'une corde à sauter, et Homer, le personnage le plus puissant, donne des coups de poing.

Le jeu comporte huit niveaux que j'ai terminés en plus de 45 minutes grâce aux crédits infinis, sinon c’est trop difficile. Monsieur Burns est bien sûr le boss final. Joué en solo, l'intérêt est moyen, mais à deux joueurs simultanément, le jeu devient plus intéressant grâce aux combinaisons d'attaques. On a vraiment l'impression d'être à l'intérieur du dessin animé.

Mon avis sur Michael Jackson’s Moonwalker version arcade

Michael Jackson's Moonwalker sur arcade, dans sa version 3D isométrique, est un beat’em up plutôt réussi qui n'a rien à voir avec la version Mega Drive. On incarne Michael Jackson avec sa tenue blanche iconique de Smooth Criminal dans un jeu qui parcourt des décors inspirés du film. Chaque niveau consiste à frapper des bandits et des zombies pour sauver des enfants kidnappés par le sinistre Mr. Big. Grâce au singe Bubble, on peut se transformer en robot. Il y a 5 stages, chacun accompagné d'une chanson différente de Michael Jackson, sauf dans le dernier stage. J'ai terminé le jeu rapidement, qui au final s’avère satisfaisant : une plus grande durée aurait été ennuyeuse (plus c’est court, plus c’est bon, ou l’inverse, je ne sais plus). Cependant, ce n’est pas un grand jeu. Je lui mettrais un 6,5/10.

Mon avis sur In the Hunt

In The Hunt est un shoot’em up sous-marin sur arcade (il existe une version PlayStation). Ici, on ne pilote pas un vaisseau spatial mais un sous-marin. On dispose de plusieurs types d’armes : torpilles, missiles, etc. Il faut combattre sous l’eau, mais aussi gérer les zones proches de la surface, car les ennemis peuvent venir d’en haut comme d’en dessous. Les graphismes sont typiques des années 90, visuellement plaisants. Je trouve le jeu trop difficile, il faut avoir de bons réflexes. Heureusement, dans ma version, j’ai un continue illimité, ce qui m’a permis de finir le jeu qui compte 6 stages. In The Hunt est un Metal Slug sous-marin agréable à jouer.

Mon avis sur GunForce: Battle Fire Engulfed Terror Island

Le jeu GunForce: Battle Fire Engulfed Terror Island (souvent abrégé en GunForce) est un run-and-gun classique (on avance, on tire, on traverse des niveaux occupés par l’ennemi) sorti initialement en arcade en 1991. Il fait partie de la lignée de jeux qui précèdent les célèbres Metal Slug : dans l’histoire du jeu vidéo, il est considéré comme un ancêtre spirituel de cette série.

On trouve différents véhicules : moto, hélicoptère, téléphériques, jeeps, etc., pour se déplacer ou attaquer. On est parachuté dans un territoire hostile pour vaincre une armée ennemie qui menace la Terre. En arcade, le jeu a connu un certain succès.

Il propose un mode coopératif à 2 joueurs pour encore plus de plaisir. Il y a 6 stages avec un boss final. Grâce aux vies infinies d'un "cheat code", j'ai terminé le jeu, car sinon c’est impossible tant le jeu est difficile pour un joueur amateur.

Je préfère Metal Slug, mais c’est tout de même un très bon jeu.

Dernières infos sur 3I/ATLAS

3I/ATLAS est la troisième comète interstellaire confirmée à traverser notre système solaire, découverte le 1er juillet 2025 par le système ATLAS (financé par la NASA) au Chili. Originaire de l'espace interstellaire, elle provient de la direction de la constellation du Sagittaire et se déplace à environ 245 000 km/h.

La comète a frôlé Mars la semaine dernière (début octobre 2025), passant à environ 30 millions de km de la planète rouge. L'orbiteur ExoMars Trace Gas Orbiter (ESA/Roscosmos) a capturé des images de 3I/ATLAS pendant une semaine.

Taille anormale et masse exceptionnelle. Une étude récente (publiée fin septembre 2025) révèle que 3I/ATLAS est "anormalement massive" par rapport aux objets interstellaires précédents comme 'Oumuamua ou Borisov : elle pèserait plus de 33 milliards de tonnes, avec un noyau potentiellement plus grand que prévu.

Changement de couleur et composition chimique. Initialement observée comme rougeâtre en juillet, la comète est passée à un éclat vert début octobre 2025. Ce phénomène est probablement dû à des réactions chimiques cosmiques : le vert provient de molécules comme le carbone diatomique.

Actuellement, elle est invisible depuis la Terre car cachée derrière le Soleil. Elle réapparaîtra début décembre 2025 pour de nouvelles observations.

Sur X, les discussions sont animées : des posts récents spéculent sur un possible "vaisseau extraterrestre" ainsi que des PAN (phénomènes aériens non identifiés) autour de la comète, inspirés par Avi Loeb (Harvard) qui met en garde l'humanité de la possibilité d'un objet artificiel. Des vidéos virales circulent, mais les scientifiques rejettent ces idées, insistant sur son origine naturelle.

Serait-ce l'évènement terrifiant inévitable qui nous a été prédit par 17 ?

Mon avis sur Star Trek Strange New Worlds saison 3

Préquel à la série originale Star Trek de 1966, où l'on retrouve de futurs membres de l'équipage du capitaine Kirk, Strange New Worlds raconte les aventures de son prédécesseur, le capitaine Pike, célèbre notamment pour être apparu dans un épisode hilarant de South Park. On sait aussi comment il va finir, puisque cela est montré dans le premier épisode de 1966. Voyons maintenant la saison 3, sortie en 2025. Les deux premières saisons étaient tout juste sympathiques, surtout parce qu’elles ne présentent pas le wokisme dégoulinant de Star Trek: Discovery.

L’épisode 1 conclut la saison 2, ce qui est étrange et narrativement stupide. Le 2e épisode : après la réparation du vaisseau, l’équipage organise un gala. Spock retrouve son ex avec son nouveau petit ami, mais l’histoire semble se dérégler. C’est le meilleur épisode. Le 3e : la femme du capitaine est malade et ils doivent trouver une fleur dont la composition peut la sauver. Simpliste et déjà vu. Le 4e : un épisode qui introduit le Holodeck pour amuser l’équipage. C’est très mauvais, comme tout épisode basé sur le Holodeck. Le 5e : un réalisateur est à bord pour filmer une mission, mais ils se retrouvent coincés dans un temple dimensionnel. C’est incompréhensible. Le 6e : un épisode où nous sommes à bord du vaisseau de Kirk au moment où une planète explose. On remarque que les ceintures de sécurité n’existent toujours pas sur les sièges, résultat : la capitaine se blesse gravement, et Kirk prend alors le commandement. L’Enterprise de Pike vient les secourir. Le 7e : un documentaire télévisuel sur l'équipage est tourné, original mais pas réussi. Le 8e : ils sont en vacances, mais sont appelés pour réparer une centrale nucléaire et doivent se faire passer pour des Vulcains. C’est ridicule ou marrant, au choix. Le 9e : dans cet épisode, la navigatrice passe à travers un trou de ver. Est-on définitivement débarrassé d’une mauvaise actrice ? Le 10e : je n’ai rien compris à cet épisode. Il y a une secte qui se crève les yeux, ça parle de dieux, de démons et de possessions, mais rien n’a de sens.

Dans l’ensemble, c’est plutôt mauvais. J’attends avec impatience de voir Pike dans sa chaise roulante avec sa petite loupiote qui bippe, dans la saison 4, je l’espère.

Mon avis sur Peacemaker Saison 2

J'avais adoré la saison 1, tout en connaissant les tenants et aboutissants de James Gunn, le scénariste et réalisateur de cette série. John Cena est parfait dans le rôle du mâle alpha qui ne comprend rien au progressisme de notre époque. C'est donc avec plaisir que je me suis plongé dans la saison 2.

Peacemaker découvre un monde parallèle dans la maison de son père. Ce nouveau monde lui offre une seconde chance de vivre en compagnie de son frère et de la femme qu'il aime. ARGOS, l'organisation pour laquelle il travaillait, ne voit pas ce passage dimensionnel d'un bon œil, ce qui engendre un conflit violent.

Bon, le scénario est faible puisque la porte dimensionnelle sort de nulle part et qu'il n'y a aucun antagoniste réel. Ce n'est qu'une dispute interne qui ne devrait même pas avoir lieu. Cependant, l'ambiance est toujours aussi cool. J'ai passé un bon moment devant cette saison 2. L'humour décalé de l'ignoble Gunn a encore fait mouche.

"Tout se passe bien"

- Eh bien, Macron est dans la merde, son premier ministre à encore démissionné.

- Oui, il lui faudra une guerre ou un miracle pour s'en sortir.

- Pendant se temps là, une ministre conservatrice à prit le pouvoir au Japon après que son prédécesseur mondialiste a démissionné.

- Et la Géorgie, tu as vu la Géorgie ? 

- Oui, les mondialistes sont tellement dégoûtés de leur nouvelle défaite électorale qu'ils ont tenté un coup d'État.

- Aux Etats-Unis les Démocrates désespérés ont bloqué le budget, ce qui se retourne contre eux avec des licenciements de fonctionnaires démocrates.

- Tout va bien. Nous gagnons, nous gagnons, nous gagnons ! 

"Le retour des vivants"

Un savant fou et son assistante sont seuls dans leur laboratoire.

- J'ai enfin réussi !

- Vraiment, Professeur ? J'ai constatée que vous avez disparu pendant cinq minutes.

- Cinq minutes ? Sur ma montre, il s'est passé plus d'une heure.

- Et alors, dites-moi, où étiez-vous ?

- Mais dans le passé, chère amie, dans le passé. Je n'ai pas bougé d'ici.

- Quand ça, dans le passé ?

- Dix ans, comme prévu. J'ai pu le vérifier en lisant la date sur un journal.

- Fantastique !

- Oui, je vais pouvoir mettre en place mon grand projet.

- Comme ça, votre grand projet ? Je pensais que voyager dans le temps était votre grand projet.

- Pas du tout. Ce n'est que le moyen d'y parvenir. Mon projet est bien plus grandiose.

- Vous n'allez quand même pas changer l'histoire ?

- Es-tu devenu fou ? Il serait irresponsable de ma part de changer le passé. Cela créerait des paradoxes.

- Mais alors, quoi d'autre ?

- Mon projet n'est pas de changer le passé, mais le futur.

- Avec une machine à voyager dans le passé, comment allez-vous vous y prendre ?

- Je vais ramener avec moi les génies du passé.

- Mais cela va changer l'histoire.

- Pas du tout, je le ferai après leur mort.

- À quoi bon ramener des génies décédés ?

- Tu ne comprends pas. Je vais faire en sorte de simuler leur mort sans changer l'histoire. Laisse-moi te donner un exemple. Je pourrais intervertir la ciguë que Socrate a avalée avec un somnifère simulant la mort. Je récupérerai alors son corps et personne n'y verra que du feu.

- Et l'histoire sera inchangée. Vous êtes vous aussi un génie. Mais une telle chose est facile à dire, mais difficile à mettre en œuvre.

- Certes, mais j'ai tout mon temps. Je peux observer chaque scène autant de fois que je le souhaite pour trouver la faille. Je les sauverai tous, y compris Jésus.

- Le Christ ! Et comment allez-vous vous y prendre, le remplacer sur la croix ?

- Possible.

- Ce n'est pas sympa pour le pauvre homme qui mourra à sa place.

- Je trouverai bien un moyen sans faire de victime.

- Vous accompliriez alors la prophétie du retour du Christ par un moyen dont personne n'avait pensé.

- Les gens ne seront pas informés du moyen.

- Ils penseront alors à des miracles. 

- Maintenant tu as compris mon grand projet.

(une petite histoire que j'ai écrite hier soir)

Mon avis sur Monstre : L'histoire d'Ed Gein

Troisième saison de la série Netflix "Monstre", cette fois-ci dédiée au tueur en série Ed Gein.

On nous raconte l'histoire du schizophrène Ed Gein, martyrisé par sa mère, ainsi que l'influence qu'il a eue sur le cinéma d'horreur.

Contrairement aux deux premières saisons, celle-ci ne m'a pas complètement convaincu. Ça part un peu dans tous les sens. Comme l'enquête policière de l'époque a été médiocre, il y a pas mal de trous dans les agissements de Gein, ce qui a laissé une grande liberté d'interprétation aux auteurs. Ces derniers semblent avoir de la compassion pour Gein. J'ai dû sauter certains passages que j'ai trouvés trop malaisants. Je ne suis pas certain de la nécessité de raconter l'influence qu'a eue Gein dans le cinéma d'horreur à l'intérieur de la série. Un documentaire à part aurait été plus adéquat. Personnellement cette série m'a déprimé.

Conférence : Comment le mot "complotiste" est devenu un compliment en 20...

Soyez fier d'être complotistes !

Mon avis sur Conjuring l'heure du jugement

Je n'ai jamais vu un film de la série The Conjuring. Les films d'horreur ont souvent peu d'intérêt et diffusent de mauvaises ondes (par exemple : les nombreuses bagarres dans les salles qui projettent ce genre de films). Cependant, pour me faire une idée de la valeur de cette saga, je vais regarder d’un œil L’Heure du Jugement, sorti il y a quelque temps.

Ed et Lorraine ont pris leur retraite d’enquêteurs du paranormal, mais après avoir hésité, ils décident, incités par leur fille, d’aider une dernière famille dont la maison est hantée.

Eh bien, le film est long à démarrer : ce n’est qu’après plus d’une heure que le couple se remet au travail, avant cela, on a droit à de longues scènes d’exposition. J’ai trouvé ce film ennuyeux, mais moins mauvais que ce que j’aurais cru. Cependant, je préfère les documentaires sur ce genre de sujets, que je considère sérieux. Il est triste que les scientifiques refusent d’enquêter, mais c’est logique : il ne faudrait surtout pas qu’ils trouvent quelque chose, cela détruirait leur paradigme dogmatique.

Mon avis sur Play Dirty

Voici la déchéance de Shane Black, réalisateur et scénariste, qui nous livre ce mois-ci son dernier film, une grosse production sur Amazon Prime. Dire que c'est ce gars qui a écrit le scénario de L'Arme Fatale, À la poursuite d'Octobre rouge ou encore Last Action Hero. Mais bon, il a aussi signé d'ignobles navets comme Robocop 3 ou, plus récemment, The Predator. Play Dirty est son 5e film en tant que réalisateur, et de ce côté-là, on ne peut pas dire qu'il ne sait pas tenir une caméra. Le souci vient de l'écriture.

Une équipe de braqueurs est trahie par une espionne (sans aucune raison, le film ne l'expliquera jamais), dont le but est de voler une vieille statue d'un galion espagnol. Elle fera équipe avec le voleur qu'elle a abattu la veille, ce dernier voulant récupérer sa mise.

On dit parfois qu'un réalisateur prend les spectateurs pour des cons, et bien ici c'est dit ouvertement puisque, à la fin du film, l'acteur se tourne vers la caméra, s'adresse aux spectateurs et dit : « C'est fini, bande de cons ». Incroyable mais vrai, Shane Black nous insulte sans vergogne. Il faut dire qu'effectivement son film prend les gens pour des imbéciles puisque rien n'a de sens dans son scénario médiocre. Prenons un exemple : Mark Wahlberg prend une balle dans le ventre, mais 24 heures plus tard il est frais et dispo, il court et saute de partout en tuant tout le monde. Je ne suis pas médecin, mais cela me semble impossible. Mais ce n'est même pas ça le plus débile, c'est bien l'attitude du personnage principal qui, après avoir été trahi, accepte de travailler avec le traître qui a tué tous ses équipiers et qui a tenté de le tuer à peine un jour plus tôt. Alors oui, Black se moque vraiment de nous.

Passacaglia - Handel