J'adore Wes Anderson, c'est un réalisateur perfectionniste et talentueux. Chaque plan est travaillé comme un tableau, avec un cadre et des couleurs très marqués. C'est géométrique et c'est une grande mécanique en mouvement d'une précision chirurgicale. En France, je le comparerais à Michel Gondry pour leur originalité. Les deux sont un peu fous, il faut bien le dire.
Cette fois-ci, Anderson nous raconte l'histoire de l'homme d'affaires le plus puissant de la planète, un odieux capitaliste ayant échappé à moult assassinats. Au cas où il mourrait subitement, il associe sa fille, une religieuse, à ses affaires. Pendant ce temps, ses ennemis élaborent des plans pour le détruire. Il doit alors courir le monde pour renégocier un contrat.
Au niveau de la forme, c'est une nouvelle fois superbe ; au niveau du scénario, c'est toujours aussi perché. Le cinéma de Wes Anderson ne laisse pas indifférent, mais il vise un public averti. Un non-connaisseur pourrait facilement se demander : « C'est quoi ce truc ? ». Un film divinement absurde.
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