mardi 1 janvier 2019

Mes Critiques de Films

Predator étant l'un des meilleurs films d'action des années 80, je me devais donc de voir cette nouvelle suite, sortie fin 2018, intitulée The Predator et censée être le quatrième volet de la saga. Et force est de constater que les responsables d'Hollywood ont encore une fois sévi en massacrant définitivement la licence.
Le scénario est ridicule du début à la fin, voyez plutôt : Par le plus grand des hasards, le vaisseau d'un Predator s'écrase sur Terre devant les yeux d'un groupe de militaires américains. Un des soldats récupère sur le lieu du crash plusieurs objets et les envoie par la poste. Quelle idée stupide de mettre ainsi sa famille en danger, bravo l'artiste. Le fils autiste du soldat reçoit le colis et joue avec le masque sophistiqué du Predator, en l'activant, il se fait repérer, quel idiot. Il devient alors une cible pour les Predators et les Services Secrets. Pendant ce temps, ces mêmes Services Secrets engagent une professeure en biologie très séduisante pour étudier le corps du Predator blessé lors du crash. Pourquoi engager cette femme alors que dans le laboratoire ultra sophistiqué se trouvent des dizaines de scientifiques parfaitement compétents ?
Quoi qu'il en soit, sans surprise ni effroi, la prof de biologie se transforme en Lara Croft, maniant les armes comme une professionnelle et sautant dans tous les sens. Ma prof de biologie ne savait pas faire ça. Très vite, elle fait équipe avec le père soldat de l'enfant autiste, un chien Predator lobotomisé et ses amis recalés de l'armée, qui n'ont pourtant aucune raison de risquer leur vie. Bon, ensuite, un Predator géant tue le Predator du début, ok pourquoi pas ! Son but est de récupérer le vaisseau. Pendant ce temps, pour une raison étrange et incompréhensible, le groupe de soldats du père combat les Services Secrets avec de vraies balles. Pourquoi ne collaborent-ils pas ? Ayant pris son pied en les regardant se massacrer, le Grand Predator décide de finir le travail, sans laisser la vie aux deux personnages principaux du film, toujours sans aucune raison. Puis, il kidnappe le gamin autiste pour, comme nous l'apprendrons plus tard, améliorer sa race génétiquement. Oui, il semblerait en effet qu'il souhaite que les Predators deviennent autistes. Curieux ! C'était sans compter sur le père, qui saute sur le haut du vaisseau spatial, parvient à le faire s'écraser et là, miracle. Alors qu'il est sur le point de mourir, la prof de biologie surgit de nulle part, après avoir probablement couru plusieurs kilomètres en un temps record pour les rattraper. Elle lui saute littéralement sur la tête, quel courage ! Bon, inutile de parler de la boule d'invisibilité que le père sort de son sac, ça serait inconvenant. Mais il le fait effectivement. Ceci dit, il parvient à faire exploser le Predator et par la même occasion, sauver son fils. La cerise sur le gâteau, c'est qu'après tous les crimes qu'il a commis (dont des meurtres), il obtient une promotion en devenant le chef du projet "Predator". Cela fait beaucoup de bêtises pour un seul film.

https://www.youtube.com/watch?v=4HnLfoODqow

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