dimanche 6 janvier 2019

Les Histoires Que J'ai Ecrite

Cosplayer

Marc et Rachel se dirigèrent d'un pas décidé sur le lieu de la convention annuelle dédiée aux bandes dessinés. Comme de bien entendu ils portaient sur eux un costume qu'ils avaient fabriqué sur mesure ressemblant à leur héros préférés. Cela leur avaient prit des mois pour le confectionner. Marc portait une réplique du costume de Batman, tandis que Rachel portait celui de Wonder Woman. Une fois à l'intérieur du bâtiment dans lequel se tenait la convention ils se mêlèrent à la foule. On croisait de tout, des fées, des princesses, des trolls, des aliens, des monstres et des super-héros. Marc et Rachel flânaient de stand en stand s'arrêtant pour prendre des photos, ainsi que pour se faire photographier. Tout à coup plusieurs détonations se firent entendre, se qui provoqua une bousculade. Marc et Rachel restèrent figés, se demandant se qu'il se passait. Non loin d'eux se trouvait une porte interdite d'accès au public, mais les circonstances ne se prêtait guère à respecter les lois. Ils ouvrèrent la porte et là franchirent. Malheureusement elle se referma sur eux, impossible de l'ouvrir à nouveau. Mais après tout ils avaient échappés à la foule hystérique. Ils étaient plus en sécurité ici. Ils avancèrent au hasard des couloirs cherchant une sortie. Ils entendirent des voix qui provenaient de devant eux. Ils ralentirent alors leurs pas pour ne faire aucun bruit. Au travers d'une porte entrebâillée ils virent deux hommes à l'allure suspect armés de kalachnikov. Alors c'était ça les détonations pensèrent-ils simultanément. C'était le moment de fuir au plus vite, leur vie était en jeu. Mais pour sortir il faudrait attendre que les terroristes s'en aillent. A moins que se prenant pour leur personnage qu'ils incarnaient pour l'occasion, ils intervenaient. Ils s'imaginaient un instant se jeter sur les méchants en les neutralisant en deux temps trois mouvements. Dommage que les pouvoirs n'aillent pas avec les costumes, rêvèrent-ils tout les deux en silence. Finalement les terroristes s'éloignèrent. Ils pouvaient passer et prendre une des sorties de secours. A défaut d'être des sauveurs, ils étaient sauvés. Une conclusion s'imposait : l'habit ne fait vraiment pas le moine.

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