Cosplayer
Marc et Rachel se dirigèrent d'un pas décidé sur le
lieu de la convention annuelle dédiée aux bandes dessinés. Comme
de bien entendu ils portaient sur eux un costume qu'ils avaient
fabriqué sur mesure ressemblant à leur héros préférés. Cela leur
avaient prit des mois pour le confectionner. Marc portait une
réplique du costume de Batman, tandis que Rachel portait celui
de Wonder Woman. Une fois à l'intérieur du bâtiment dans lequel se tenait la convention ils se mêlèrent à la
foule. On croisait de tout, des fées, des princesses, des trolls,
des aliens, des monstres et des super-héros. Marc et Rachel
flânaient de stand en stand s'arrêtant pour prendre des photos,
ainsi que pour se faire photographier. Tout à coup plusieurs
détonations se firent entendre, se qui provoqua une bousculade. Marc
et Rachel restèrent figés, se demandant se qu'il se passait. Non
loin d'eux se trouvait une porte interdite d'accès au public, mais les
circonstances ne se prêtait guère à respecter les lois. Ils ouvrèrent la porte et là
franchirent. Malheureusement elle se referma sur eux, impossible de
l'ouvrir à nouveau. Mais après tout ils avaient échappés à la
foule hystérique. Ils étaient plus en sécurité ici. Ils avancèrent au hasard des couloirs cherchant
une sortie. Ils entendirent des voix qui provenaient de devant eux.
Ils ralentirent alors leurs pas pour ne faire aucun bruit. Au travers
d'une porte entrebâillée ils virent deux hommes à l'allure suspect
armés de kalachnikov. Alors c'était ça les détonations
pensèrent-ils simultanément. C'était le moment de fuir au plus
vite, leur vie était en jeu. Mais pour sortir il faudrait attendre
que les terroristes s'en aillent. A moins que se prenant pour leur
personnage qu'ils incarnaient pour l'occasion, ils intervenaient. Ils s'imaginaient un instant se jeter sur les
méchants en les neutralisant en deux temps trois mouvements. Dommage
que les pouvoirs n'aillent pas avec les costumes, rêvèrent-ils tout
les deux en silence. Finalement les terroristes s'éloignèrent. Ils pouvaient
passer et prendre une des sorties de secours. A défaut d'être des sauveurs, ils étaient sauvés. Une conclusion s'imposait : l'habit ne fait vraiment pas le moine.
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