Les personnages se disputent avec animation, chacun tentant de prendre l'ascendant sur l'autre. L'atmosphère est tendue, les mots claquent comme des coups de fouet dans la pièce exiguë.
- La vicieuse : Il faut lui faire signer sa renonciation de force s'il le faut.
- La tueuse : Ce n'est pas nécessaire. Il suffit de produire un faux document et de le publier sur les réseaux.
- Le renégat : C'est idiot, il dira qu'il n'a rien fait de tel.
- La tueuse : Non, car il avouerait alors qu'il ne contrôle pas sa communication et passerait pour encore plus faible.
- La vicieuse : C'est un piège qui semble valable, mais il pourrait se retourner contre nous.
- La tueuse : Si c'était le cas, nous l'éliminerions physiquement s'il le faut.
- Le renégat : Nous pourrions aussi le faire destituer, nous avons des arguments puissants pour le faire.
- La vicieuse : Je serais la candidate.
- Le renégat : Ne sois pas ridicule, tu n'as pas les compétences, tu vas te ridiculiser.
- La vicieuse : Tu as une meilleure idée, toi qui es marié à un transsexuel ?
- Le renégat : Eh oui, justement, ma femme pourrait être candidate.
- La tueuse : Nos adversaires sortiraient immédiatement le dossier de sa véritable nature.
- Le renégat : Nous les traiterons de transphobes et le tour serait joué.
- La tueuse : Non, ça sera moi de nouveau. J'ai perdu la dernière fois, mais cette fois je peux gagner par la ruse.
- La vicieuse : Tu as perdu une fois et tu perdras de nouveau.
- La tueuse : Toutes les solutions sont perdantes.
- Le renégat : Oui, il faut donc gagner du temps. Peu importe le candidat, il nous faudra un plan pour renverser la table quand nous perdrons.
- La tueuse : C'est la seule solution.
Les regards se croisent, les sourires se figent. L'heure est grave, mais l'enjeu est grand. Chacun sent que la moindre erreur pourrait être fatale. Ils doivent trouver un moyen de rester unis malgré leurs divergences, car c'est ensemble qu'ils affronteront la tempête à venir.
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