mardi 16 juillet 2024

La nature de la souffrance d’Ève - élucidée par un Asperger



Dans une vidéo récente, Allan Arsmann aborde un sujet controversé et troublant : le cannibalisme et ses liens avec des récits bibliques et historiques. Cette perspective nous amène à revisiter des textes sacrés et des pratiques anciennes sous un nouvel éclairage, révélant des aspects souvent occultés de notre patrimoine religieux et culturel.

Arsmann propose une interprétation radicale du péché originel commis par Adam et Ève. Selon lui, manger le fruit défendu (son enfant) pourrait symboliser un acte de cannibalisme. 

À certaines époques, il était légal de tuer son enfant, une réalité choquante confirmée par des historiens comme Hérodote. Dans de nombreuses cultures anciennes, les sacrifices humains étaient non seulement pratiqués mais également suivis de cannibalisme rituel. Wikipedia mentionne que ces sacrifices faisaient souvent partie de pratiques religieuses, où la consommation des victimes était censée transmettre des pouvoirs ou des bénédictions divines.

Arsmann va plus loin en affirmant que la souffrance de l'accouchement mentionnée dans la bible est l'acte de manger son enfant.

Le texte de la Genèse, selon Arsmann, a été modifié au fil du temps, ce qui aurait atténué ou transformé des récits originaux de sacrifices humains et de cannibalisme. Cette hypothèse souligne l'importance de la critique textuelle dans la compréhension des écrits sacrés et la nécessité de contextualiser chaque époque pour saisir pleinement leur signification.

Plusieurs passages de la Bible évoquent des sacrifices d'enfants, notamment dans l'Exode. Les versets 13:11 et 13:15 sont particulièrement explicites : "Tout premier-né mâle est à Yahvé et doit lui être sacrifié". Ces textes, souvent interprétés métaphoriquement ou comme des pratiques abandonnées, témoignent néanmoins d'une époque où de tels actes pouvaient être considérés comme des obligations religieuses.

Ce n'est qu'avec le Nouveau Testament que l'enfant commence à être perçu comme une bénédiction. Cette transformation radicale de la perception de l'enfance marque une rupture significative avec les pratiques antérieures et reflète une évolution des valeurs morales et spirituelles.

Arsmann conclut en évoquant la perception de supériorité chez les cannibales, qui se voient au sommet de la chaîne alimentaire. Cette croyance en une hiérarchie alimentaire renforce l'idée de domination et de puissance, souvent associée à des pratiques rituelles violentes.

Pour comprendre pleinement ces pratiques et croyances, il est crucial de les contextualiser dans leur époque respective. Ce regard historique et anthropologique nous permet de saisir la complexité des sociétés anciennes et d'en tirer des leçons pour notre compréhension contemporaine.

En somme, la vidéo d'Allan Arsmann nous invite à une réflexion profonde et souvent dérangeante sur nos racines religieuses et culturelles, mettant en lumière des aspects de l'histoire humaine qui continuent de résonner avec notre présent.

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