L'oublier
Marc
regarda sa montre et pensa qu'il serait rentrer chez lui vers 17h30.
Comme d'habitude la route de son travail à son domicile était
embouteillée, ce qui ne le dérangeais pas trop car il adorait écouter
les émissions de sport de RMC. Il s'arrêta presque comme chaque
soir à la boulangerie à deux de sa maison pour acheter une baguette
de pain. Il remarqua que la boulangère d'un caractère d'habitude
enjouée lui avait paru distante. Il avait mit ça sur le compte d'une
mauvaise journée et était remonté dans sa voiture nonchalamment. Il reprit la route machinalement et se retrouva devant chez
lui. Il se gara à sa place habituelle, sortit du véhicule et marcha
dans l'allée, jusqu'à la porte d'entrer. Il tourna la poignée, mais
surprise la porte était fermé à clé. En règle générale elle
était déverrouillé à cette heure mais peut importe se dit-il. Il
sortit ses clés de sa poche de pantalon et introduit la clé
de sa maison dans la serrure. Du moins il essaya car la serrure
sembla résisté à sa clé. Curieux, que ce passe-t-il ? Sans se
poser plus de question il frappa à la porte. Il entendit qu'on
déverrouilla la porte. Sa femme se présenta devant lui. Ah enfin
dit-il, pourquoi la porte était fermée ?... Et pourquoi donc
vouliez-vous rentrer chez moi ? Qui êtes-vous Monsieur ? Lui répondu
sa femme... Comment ça qui je suis ? Arrêtes de déconner et laisses moi
entrer, répondit-il. Je ne vous connais pas Monsieur, partez ou
j'appelle la police. Il commença par avoir peur, était-il entrain de devenir fou ?
Quelle était cette comédie ? Était-elle d'une manière détourner
en train de le quitter ? Pris d'un sentiment de colère il dit : "nous
sommes marié et je suis ici chez moi !" Vous êtes complètement
cinglé Monsieur, vous n'habitez pas ici et nous ne sommes pas marié.
Sur ce, elle claqua la porte. Il entendit la serrure se tourner et
tout était fini.
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