mercredi 13 février 2019

Les Lectures d'alci


Publié en 1949, "1984" de George Orwell" est pour beaucoup le meilleur livre du 20è siècle. Je l'ai lu il y a un vingtaine d'années et je me souvient avoir été choqué. Le contenu du roman est le suivant : Nous sommes dans une dictature ultime avec un chef suprême (Big Brother) que tous le monde est obligé d'aimer. Le contrôle est total et les caméras sont partout, y compris dans votre salon. La pensée est devenu un crime et pour y remédier l’État réforme la langue (la novlangue, le politiquement correct d'aujourd'hui) pour qu'il devienne impossible de pouvoir penser autrement et qu'il soit impossible de contester quoi que ce soit (comme à notre époque où le système représentatif est appelé la démocratie ; regarder comme Macron et ses alliés ont peur des referendums). La guerre entre les continents est permanente et pour aucune raison véritable. C'est bien entendu le Ministère de la paix qui s'en charge (inversion du sens des mots et des valeurs). L'Histoire est perpétuellement réécrite (c'est le cas aujourd'hui avec les séries télé de la BBC : exemple Achille blond aux yeux bleus devient un noir africain). L'Histoire précédemment racontée n'a jamais existée. Toutes les personnes coupables de crime de la pensée sont torturés jusqu'à qu'ils aiment sincèrement leurs tortionnaires. Les sentiments amoureux sont interdits (on ne doit aimer que Big Brother). Passons au personnage principal. On suit un petit fonctionnaire au ministère de la vérité (il manipule l'histoire pour la faire correspondre à l'idéologie du moment). Il est donc bien placé pour savoir que tout n'est que mensonge. Puis il tombera amoureux d'une femme. Il sera finalement arrêté et torturé pendant des semaines. Le livre a la plus horrible fin possible avec la phrase célèbre "il aimait Big Brother" (il s'agit là du conditionnement pour une pensée unique ; aujourd'hui si vous n'adhérez pas vous êtes un conspirationniste). Cela vous rappelle quelque chose ? A moi oui ! Autre exemple, le héro lit un livre interdit qui explique qu'une révolution ne peut réussir que si la classe moyenne remplace la classe dirigeante. On est en plein dedans !

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