samedi 2 septembre 2023

Le beau, le vrai et le juste

Un jour, Socrate se promenait dans les rues d'Athènes et rencontra un jeune homme qui prétendait être un grand philosophe. Le jeune homme était très fier de sa connaissance des différentes idées et concepts, mais Socrate était sceptique. Il décida donc de le mettre à l'épreuve.

Socrate demanda au jeune homme son opinion sur la beauté, la vérité et la justice. Le philosophe en herbe répondit en utilisant des mots compliqués, mais Socrate n'était pas satisfait. Il voulait que le jeune homme comprenne le sens profond de ces concepts et non pas seulement leurs définitions superficielles.

Alors Socrate prit une fleur sur le bord de la route et la montra au jeune homme. "N'est-ce pas beau ?" demanda-t-il. Le jeune homme répondit que oui, la fleur était belle. Socrate poursuivit en demandant : "Comment sais-tu que cette fleur est belle ? Est-ce parce qu'elle est agréable à regarder ? Est-ce parce qu'elle est symétrique ? Ou est-ce parce qu'elle s'harmonise avec son environnement ?"

Le jeune homme était perplexe. Il était convaincu que la réponse était une combinaison de toutes ces choses, mais il ne comprenait pas l'essence de la beauté. C'est alors que Socrate lui expliqua que la beauté était une qualité inhérente, quelque chose qui était présent dans tous les objets, mais seulement perceptible pour ceux qui étaient capables de la voir.

Socrate utilisa ensuite le même raisonnement pour expliquer le concept de la vérité et de la justice. Il expliqua que la vérité était un état de réalité qui existait indépendamment de nos perceptions ou opinions. Tout comme avec la beauté, la vérité était quelque chose qui pouvait être vu par ceux qui étaient capables de le voir.

Quant à la justice, Socrate expliqua que c'était un état équitable et impartial, où chacun recevait ce qui lui était dû sans favoritisme ou discrimination.



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