Nous
sortîmes, moi et mon chat sur le palier et nous éprouvâmes
immédiatement une sensation étrange dans l'air. Comme si une
tempête était sur le point de se lever. Pourtant aucun vent violent
ne fut annoncer hier à la radio. Après un instant, je pris mon
journal posé sur mon paillasson et rentrai à l'intérieur.
J'allumai ma télévision sur la chaîne météo et découvris
stupéfait qu'une tempête aussi soudaine qu'imprévue se dirigea sur
ma ville. Ils conseillèrent à la population de rester cloîtrer
chez soi. Ce qui me semblai en effet d'une saine prudence. Je ne m'imaginai
pas m'enfuir à bord de ma vielle 2 CV Citroën de 1958, elle ne
tiendra pas sur une route venteuse. Je me mis alors à rabattre tous les volets des
fenêtres et à fermer ces dernières fermement. La porte verrouillée
et ma voiture au garage, je fus fin près pour résister au
déferlement en approche. Le temps passant j'entendis les vents
pousser de plus en plus forts jusqu'à en devenir effrayant. Puis
tout d'un coup, sans prévenir, tout sembla s'arrêter. Je sortis
alors jeter un œil au dehors et quelle ne fus pas ma
consternation devant une telle dévastation... La parole est d'argent
et le silence est d'or.
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