jeudi 31 juillet 2025

Mon avis sur Les 4 Fantastiques premiers pas

Depuis le début de l'année, il n'est sorti au cinéma que des daubes. Cependant, il faut bien sortir de sa grotte et tenter sa chance, ne serait-ce qu'une fois, sur un film que les critiques ont plutôt apprécié. Personnellement, j'ai beaucoup aimé Les 4 Fantastiques, bien qu'il m'ait fallu, avant d'entrer dans le film, un énorme effort de suspension d'incrédulité.

En effet, je trouve qu'à la base, le principe des 4 Fantastiques est complètement stupide : un homme élastique, un homme caillou, un homme-torche volant et une femme invisible psychokinésiste, après avoir été touchés par le même rayon cosmique… qui peut avaler ça ? En plus, ils ajoutent une technologie très avancée et invraisemblable, comme voyager plus vite que la lumière (sans conséquences temporelles qui plus est) et la téléportation.

Bon, je passe sur l'homme-taupe, mais pas sur la Surfeuse d'argent qui, elle aussi, avec son surf, va plus vite que la lumière… comment ??? Et pourtant, une fois qu'on accepte ce ridicule postulat… eh bien, il reste un bon film.

Un film à l'ancienne dans le sens où il n'est absolument pas woke. Je n'en fréquente aucun, mais ils doivent enrager presque autant qu'après une publicité de Sydney Sweeney. Car en effet, c'est le grand retour de la famille blanche et occidentale, qui plus est, avec des amours hétérosexuels, sans ajout de personnages gays comme le voudrait la charte hollywoodienne.

Autres bons points : le film ne dure qu'une heure cinquante et il n'y a que deux scènes d'action, privilégiant les relations humaines. On voit même l'homme-caillou entrer dans une église, blasphème ultime pour les wokes.

La bande-son est aussi un point fort du film. Certes, on est loin d'une composition à la John Williams, mais elle reste toujours agréable. Les effets spéciaux sont aussi bons, si on excepte le bébé numérique : on m'explique pourquoi ils n'ont pas pris un vrai bébé, les acteurs étaient sous fond vert et pas vraiment dans l'espace, donc pourquoi ?

Finissons par le grand méchant alias Galactus : le mec a faim, il veut bouffer, c'est sa seule motivation. Mais pourquoi ne bouffe-t-il pas Vénus plutôt que la Terre ? On ne saura jamais. Vénus est peut-être trop épicée.

Ah oui, j'allais oublié de dire que l'origine story des personnages est ingénieusement racontée dans une émission rétrospective de télévision.


(Dans ma critique j'ai évité de parler du très malfaisant Pédro Pascal pendant la promotion du film, pour ne juger que le film) 

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