jeudi 4 septembre 2014

Coin Histoire

Je suis déçu car je pense que j'avais de très loin la meilleur histoire. Pourtant je termine seulement deuxième du concours d'écriture du forum de Nostale. La faute à un trop faible nombre de votants. Une plus large audience m'aurait donnée la victoire.
La Débandade

Faut pas que je m'arrête. Encore un petit effort François, tu vas y arriver. La forêt n'est plus qu'à deux cent mètres.

Quelques heures auparavant :

« François, l'armée refuse d'intervenir et la moitié des policiers ont rejoints le peuple. L'autre moitié est débordée. Il faut partir sans se retourner. » Me dit-il d'un ton déterminer.
J'ai du mal à contrôler le tremblement qui parcourt mes jambes. Heureusement elles sont dissimulées derrière mon bureau. Pour une fois je suis d'accord avec mon fanatique de premier ministre Catalan. Calme toi et réponds lui avec toute la constance qu'il te reste.
« Aucune voiture ne peut sortir de l’Élysée. Comment veux-tu que je m'échappe ? » Voyons se qu'il va répondre à ça.
« Il y a un autre moyen de transport plus discret quand même... Le scooter ! »
Il a raison. Pas le temps de me changer. Je dois filer à l'anglaise. Les couloirs menant jusqu'au sous-sol ne m'ont jamais parus aussi long et lugubre malgré les enluminures.
Enfin on est arrivée. J'enfourche mon scooter présidentiel et j'enfile mon casque noir à la visière teintée sur ma tête encore sur mes épaules.
J'entends avec peine El Blanco me dire :
« Pars seul. Essais de rejoindre l'Autriche le plus rapidement possible. Ceux qui auront réussi à s'en sortir t'attendront là bas. »
Je mets les gaz. Les gardiens m'ouvrent les portes de la sortie secrète. J'entends déjà les cris de la foule en colère. Mince, le route est bloquée. Tant pis je prends par le trottoir. C'est bon, je me faufile sans problème. Quelle bande d'idiot, ils m'ont laisser m'enfuir.

Quelques heures plus tard :

Je n'ai plus d'essence et je suis en pleine campagne. Ce n'est pas mon jour de chance. Je n'ai plus qu'à continuer à pied.
Une heure que je marche et... et j'ai l'impression d'être suivi. Oh mon Dieu ils accélèrent leurs pas. Voilà maintenant qu'ils courent. Réfléchis François, réfléchis. Regardes là... une forêt, fonce.
Je n'en peux plus. Aller encore cent mètres, penses à Julie.
Enfin les arbres vont me dissimuler. Je suis à l'abri pour un moment.

Qu'est-ce que je fais maintenant ? Il faut que je continue par l'Est. Hm un champ de blé. Pas le choix, je vais couper à l'intérieur. Oh non, ils m'ont vu. Eh zut, je suis fichu ! Ils vont me capturer.

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